Une peau saine est d’une importance vitale pour profiter pleinement de la vie ; traitons-la avec égards et elle aura toujours bonne mine.
Ma mère, qui est décédée à près de quatre-vingt-dix ans, a conservé une peau impeccable jusqu’à la fin. Elle en a toujours pris bien soin et même durant les périodes de tension, d’inquiétude et d’émotions fortes, elle s’efforçait de conserver « un esprit sain dans un corps sain ». Sa peau était d’ailleurs le signe indéniable de l’équilibre de son alimentation. On dit que, à part l’estomac, la peau est la partie du corps que nous négligeons le plus.
Trop souvent nous demeurons sourds aux avertissements qu’elle nous envoie. Combien de fois nous ne prenons pas les précautions pourtant élémentaires en manipulant des substances chimiques… et que dire de tous les cosmétiques et crèmes dont nous nous tartinons allègrement sans vraiment savoir ce qu’ils contiennent.
Encore là, notre peau réagit par toutes sortes de messages et de signaux, notamment sous forme de démangeaisons, de cloques ou d’éruptions. De petites plaques de peau qui piquent ou des éruptions cutanées d’apparence anodine peuvent être le point de départ de problèmes beaucoup plus sérieux, comme la dermatite ou l’eczéma. De tels problèmes peuvent être causés, surtout chez les jeunes gens, par de mauvaises habitudes alimentaires.
De plus, il est essentiel de protéger la peau lors de la manutention de produits chimiques, quels qu’ils soient ; cela commence par le port de gants. Il faut en outre prendre garde de ne pas inhaler les vapeurs de tels produits. Si une substance provoque une réaction externe, on peut facilement imaginer les dommages qu’elle peut causer aux poumons si elle y pénètre.
Les tissus synthétiques comme le nylon et le polyester peuvent constituer une autre source d’irritation de la peau. J’ai eu à traiter des patients présentant des problèmes sévères en raison d’allergies à ces fibres synthétiques.
Récemment, une charmante jeune fille s’est présentée à ma clinique, totalement désemparée : sa peau était dans un piètre état, elle était rouge, elle suintait, bref c’était extrêmement incommodant. La jeune fille m’a raconté qu’elle avait consulté des médecins, des spécialistes, des guérisseurs, que sais-je encore, et invariablement leur diagnostic était « maladie de peau non identifiée ».
Il a fallu un travail de limier pour remonter jusqu’à la racine du problème : en procédant à des tests, j’ai découvert que c’était le fixatif à cheveux qu’elle utilisait de même que le tissu dont étaient faits certains de ses vêtements qui avaient déclenché cette réaction des plus désagréables. La demoiselle a maintenant retrouvé une peau normale et elle est beaucoup plus heureuse.
Je pense qu’il est possible de régler sinon d’atténuer tous les problèmes cutanés si on applique les bonnes solutions. Il est important de se questionner d’abord sur nos habitudes et notre style de vie – en procédant par élimination, on arrive bien souvent à démasquer la cause et à résoudre le problème.
Inspiration pour une vie en santé!