Aujourd’hui, je vais répondre à quelques-unes des questions que vous nous avez fait parvenir récemment sur les bouffées de chaleur en périménopause jusqu'au le sevrage des hormones d’ordonnance.
Vous pouvez poser une question sur la ménopause via notre section questions et réponses.
La première question nous vient de Danielle, 48 ans, qui nous dit :
« J’ai encore mes règles mais j’ai des bouffées de chaleur et il m’arrive de faire des crises de panique. Est-ce que c’est dû à la périménopause? »
La réponse est oui! C’est intéressant comme question car en fait, beaucoup de femmes ne réalisent pas que leurs hormones peuvent fluctuer de manière très subtile pendant plusieurs années avant l’entrée officielle en ménopause. Il est donc tout à fait plausible que vous ayez encore des menstruations régulières au moment où vous commencez à éprouver des symptômes de ménopause.
Les bouffées de chaleur sont sans doute le symptôme de ménopause le plus connu; or, il est possible de les atténuer rapidement grâce à la sauge. L’extrait de la plante est disponible sous forme de liquide ou de comprimés, et il vaut certainement la peine de l’essayer pour soulager ce déplaisant symptôme. Si vous souffrez de bouffées de chaleur, n’oubliez pas que la déshydratation peut les aggraver; dans ce cas, veillez à boire beaucoup d’eau.
Parlons maintenant des crises de panique, qui sont aussi très fréquentes. Lorsque vous entrez en périménopause, vos taux d’œstrogènes risquent de chuter ou de varier de manière importante, ce qui peut entraîner un stress considérable pour le système nerveux. Celui-ci devient alors plus instable et beaucoup plus réactif, si bien que les choses qui ne vous auraient nullement dérangée auparavant vous mettent soudain en rogne. Vous remarquerez peut-être que vous perdez les pédales plus facilement, que vous êtes plus émotive ou que vous vous mettez davantage en colère, pour un oui ou un non. Ou encore, vous commencez à paniquer dès que vous pensez à ce que vous devez faire plus tard dans la journée ou à ce qui pourrait arriver – ou pas – après-demain.
Il y a plusieurs éléments à prendre en considération pour traiter les crises de panique. La déshydratation a pour effet de les accentuer; si vous éprouvez à la fois des bouffées de chaleur et des crises de panique, cela peut fort bien être le signe d’un manque d’hydratation. Il se peut aussi qu’une carence en magnésium soit en cause. Associé au bien-être, ce minéral possède un effet calmant et agit positivement sur l’humeur. Pour vous détendre, songez à prendre un supplément de magnésium, par exemple une dose de 200 mg deux fois par jour, avec des aliments.
Une deuxième question maintenant, posée par Jessica, qui est âgée de 51 ans :
« Je suis en périménopause et j’éprouve certains symptômes, en particulier des douleurs articulaires. Pourquoi ces douleurs sont-elles plus intenses juste avant les règles? »
Comme je l’expliquais plus tôt, la périménopause se caractérise par des fluctuations hormonales parfois très marquées. L’une des principales hormones féminines, l’œstrogène, diminue durant la semaine précédant les menstruations et si la périménopause vient exacerber cette chute, cela peut affecter vos articulations. Encore une fois, la déshydratation est en cause dans le développement des symptômes, d’où l’importance de boire beaucoup d’eau.
Les plantes médicinales pourraient aussi vous aider, entre autres la griffe du diable. Si vous avez mal aux articulations durant tout le mois et que la douleur s’amplifie légèrement juste avant vos règles, essayez la griffe du diable.
Vous pourriez également envisager la prise de suppléments appelés phyto-œstrogènes. Il s’agit d’œstrogènes d’origine végétale, qui agissent tout en douceur pour rétablir votre équilibre hormonal. La prise quotidienne de tels suppléments pourrait contrebalancer les baisses soudaines de vos taux d’œstrogène et, jumelée à la griffe du diable, vous aider à soulager vos douleurs articulaires. N’oubliez pas non plus de vous hydrater!
La troisième question nous est posée par Denise, 59 ans :
« Bonjour! Je prends des hormones de remplacement depuis 12 ans et j’aimerais maintenant me tourner vers quelque chose de naturel. Est-ce que je peux cesser l’hormonothérapie d’un coup, ou faut-il diminuer progressivement? Y a-t-il un risque d’effets secondaires? »
Cette question revient très, très régulièrement. Des femmes qui essaient d’arrêter l’hormonothérapie ou qui souhaitent le faire se demandent quelle est la meilleure façon d’y parvenir. Avant d’aller plus loin, mettons d’abord les choses au clair : l’hormonothérapie substitutive n’élimine pas la ménopause, elle ne fait que la reporter.
L’hormonothérapie procure une quantité d’hormones suffisamment élevée pour neutraliser tous les symptômes de ménopause, ce qui n’empêchera pas vos taux naturels d’hormones d’être en baisse. Si vous arrêtez l’hormonothérapie d’un coup sec, vous passerez de taux d’hormones artificiellement très hauts à vos taux naturels, beaucoup plus faibles. Cette dégringolade, comme celle qui se produit naturellement à la ménopause, risque de déclencher chez vous la série complète de symptômes auxquels vous aviez échappé jusque-là : les bouffées de chaleur, les douleurs articulaires, l’anxiété, les palpitations et les nuits blanches.
Si vous souhaitez cesser l’hormonothérapie, ce qu’il y a de plus important à faire est d’abord et avant tout d’en parler avec votre médecin, pour vous assurer de prendre une décision éclairée. Si vous allez de l’avant, il faut effectuer le sevrage le plus lentement possible – plus vous prendrez votre temps, plus votre réaction se rapprochera d’une ménopause naturelle. Vos symptômes seront par conséquent moins sévères. Si possible, donnez-vous au moins de six à douze mois pour en arriver à un arrêt définitif de la prise d’hormones, en diminuant les doses de façon très graduelle. Dans l’intervalle, ces changements hormonaux pourraient affecter assez lourdement votre système nerveux (comme le ferait normalement la ménopause). Il est donc impératif d’agir en amont pour le renforcer le plus possible.
Dans ce cas, songez à prendre un très bon supplément de magnésium, à raison de 200 mg une ou deux fois par jour, ainsi qu’un supplément vitaminique complet du complexe B, par exemple 50 mg une ou deux fois par jour. J’ajouterais aussi un supplément de zinc pour vous donner un petit coup de pouce additionnel. Mettez toutes les chances de votre côté en vous accordant suffisamment de repos et de moments de détente, et n’oubliez pas non plus de boire beaucoup d’eau. Donnez-vous le plus de temps possible pour effectuer votre sevrage, et tout devrait bien se passer.
09.08.2022
“Bonjour , j ai 52 et je suis ménopause bientôt 8 ans , j ai une ménopause très sévère et j ai fait tous les examens possibles pour trouver le problème mais tout est bon , seulement je vis très mal ma ménopause jusqu à penser au suicide , grâce à votre article je crois prendre espoir qu un jour je verrais le bout du tunnel moi aussi. Merci”
Bouchra
09.08.2022
“Bonjour , j ai 52 et je suis ménopause bientôt 8 ans , j ai une ménopause très sévère et j ai fait tous les examens possibles pour trouver le problème mais tout est bon , seulement je vis très mal ma ménopause jusqu à penser au suicide , grâce à votre article je crois prendre espoir qu un jour je verrais le bout du tunnel moi aussi. Merci”
Bouchra
Inspiration pour une vie en santé!