Les troubles du sommeil

Les troubles du sommeil forment un groupe de pathologies affectant la capacité d’endormissement ou la qualité du sommeil.

On les considère habituellement comme des troubles d’ordre psychologique ou psychiatrique, par conséquent distincts des problèmes de sommeil, qui sont en général des affections non médicales et plus répandues.

Les troubles du sommeil nécessitent une intervention thérapeutique de la part de médecins, de psychiatres ou de psychologues.

Ceci est un terme couramment utilisé quand une personne ne peut pas bien dormir. Cependant, la véritable insomnie est rare et, en réalité, beaucoup de gens qui disent souffrir d'insomnie ont du mal à dormir à la suite d'une ou de plusieurs causes de troubles du sommeil.

Le terme insomnie est un trouble psychologique qui affecte le sommeil et la personne souffrant de cette condition a rarement plus d'une ou deux heures de sommeil par nuit.

Ce trouble du sommeil survient quand, pendant le sommeil, la respiration régulière ou normale est interrompue pendant 10 secondes ou plus. Il est plus fréquent chez les personnes obèses.
Au cours de ces épisodes, les muscles autour de la gorge se détendent provoquant une obstruction partielle des voies respiratoires. La personne souffrant de ce trouble ne le remarque pas, mais le blocage des voies aériennes perturbe le cycle normal de sommeil, le sommeil décale du REM à la phase non-REM du sommeil. Il en résulte que la personne souffrant de l'apnée du sommeil ne se sent pas aussi reposée le lendemain à cause d'un sommeil interrompu.
En outre, lors d'un épisode d'apnée du sommeil, le cerveau peut répondre à l'obstruction en provoquant un ronflement pour nous réveiller. Cela peut se produire plus de dix fois par heure, ceci explique pourquoi les malades et leurs partenaires, se sentent fatigués le lendemain.

La narcolepsie ou « maladie de Gélineau » est un trouble du sommeil chronique ou dyssomnie rare. Elle est caractérisée par un temps de sommeil excessif : l'individu ressent une extrême fatigue et peut s'endormir involontairement à un moment non adapté, comme au travail, à l'école, ou dans la rue.

Souvent, la personne atteinte plonge directement vers la phase de sommeil REM.

La narcolepsie est souvent associée à la cataplexie - une faiblesse musculaire soudaine ressentie lors d'une période d'émotions fortes, soit en riant ou en pleurant.

Ce trouble se manifeste lorsque l’horloge biologique d’une personne est « désynchronisée ». Cela va bien au-delà du portrait qu’on fait des « couche-tard » ou des « oiseaux de nuit ». La personne souffrant de ce syndrome est incapable de s’endormir avant le petit matin (souvent vers 4 h), mais peut ensuite dormir jusqu’à midi, voire plus tard.

Dans la mesure où ses activités professionnelles ou sociales n’entrent pas en conflit avec le sommeil, la personne atteinte pourra adopter des habitudes de sommeil régulières – elles seront simplement décalées de plusieurs heures par rapport à celles des autres.

Personne n’est à l’abri d’un tel syndrome, mais il survient le plus souvent chez les adolescents et, heureusement, finit par se résorber dans la plupart des cas à l’âge adulte.

Ce trouble du sommeil se caractérise par la capacité de pratiquer des activités de la vie courante tout en demeurant dans l’état d’inconscience provoqué par le sommeil. Les gestes posés peuvent être tout à fait anodins, par exemple s’asseoir dans le lit, mais ils peuvent aussi être très risqués, comme prendre le volant.

Un épisode de somnambulisme peut durer à peine 30 secondes ou se prolonger pendant une heure ou même plus. Souvent, le somnambule ne garde aucun souvenir de ses escapades nocturnes.

Le somnambulisme est un phénomène qui touche surtout les enfants; il est parfois le fruit d’une privation de sommeil.

Un journal du sommeil permet d'enregistrer pendant plusieurs semaines, les heures d'éveil et de sommeil chez une personne, et les éléments pouvant affecter son sommeil. 

Ce journal s'avère un outil très utile pour les professionnels de la santé pour poser un diagnostique de trouble du sommeil. 

De plus, l'information recueillie peut aider la personne à identifier les facteurs favorisant un sommeil

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