Il existe quelque 250 espèces de bourdons dans le monde, dont environ 50 se trouvent en Amérique du Nord.
Les bourdons vivent en groupes beaucoup plus restreints que les abeilles à miel, c’est-à-dire autour de 400 insectes.
Seule la reine survit à l’hiver. Les facteurs climatiques comme la couverture de neige, les précipitations, la durée de la période de végétation, etc. sont autant de variables qui ont un effet déterminant sur l’habitat des bourdons.
Les populations situées dans des niches climatiques très spécifiques sont davantage vulnérables à l’extinction. Pour 2013, le Canada estime le taux de mortalité hivernale des abeilles à un accablant 29%.
Pour le commun des mortels, le son émis par les bourdons évoque aussitôt la chaleur de l’été. En fait, le bourdonnement de ces insectes butineurs est tel que les vibrations leur permettent d’extraire jusqu’à la dernière goutte du pollen de la fleur.
On a attribué à Einstein la théorie voulant que « si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ». Il semble bien qu’il s’agisse d’une légende urbaine car rien ne permet de conclure que le grand Albert a déjà tenu de tels propos. En revanche, si on calcule que les abeilles contribuent à polliniser 90 % des cultures dans le monde, il est évident que ces petites créatures méritent qu’on déploie un maximum d’efforts pour les protéger.
Au Royaume-Uni, les bourdons ont vu leur habitat naturel disparaître de 97 %. Elle est bien révolue l’époque où nos campagnes étaient de vastes prés fleuris... Comme dit la chanson, il s’agit d’un temps « que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître »... Raison de plus pour agir avant qu’il ne soit trop tard!
Inspiration pour une vie en santé!