Il s’agit d’un problème chronique qui entraîne des symptômes à la fois physiques et psychologiques chaque mois de façon régulière, entre le moment de l’ovulation et les premiers jours des menstruations.
Cette partie du cycle menstruel féminin, portant le nom scientifique de « phase lutéale », est associée à des modifications marquées de la concentration des deux principales hormones féminines, l’œstrogène et la progestérone.
Nos experts explorent les différents symptômes du SPM et proposent des solutions naturelles. Vous pouvez poser une question sur le SPM via notre section questions et réponses.
On ne sait pas exactement pourquoi certaines femmes souffrent du SPM et d’autres non. Selon une des théories, le SPM ne serait pas nécessairement attribuable aux fluctuations hormonales qui se produisent naturellement au cours du cycle menstruel, mais plutôt à l’« équilibre » relatif entre l’œstrogène et la progestérone.
La cause précise du SPM n’est pas encore bien définie, mais les données scientifiques actuelles tendent à démontrer que les changements hormonaux qui se produisent à des moments spécifiques du cycle menstruel jouent un rôle important. Certaines observations viennent appuyer cette hypothèse :
Les symptômes associés au SPM peuvent être d’ordre physique ou émotionnel. On en dénombre plus de 150, mais fort heureusement, il est peu probable qu’ils se manifestent tous à la fois!La présence combinée de symptômes affectant ces deux facettes de la santé peut néanmoins faire passer un fort mauvais quart d’heure (ou plus...) à la personne qui en souffre.
Si les symptômes du SPM sont variables d’une femme à l’autre, en revanche ils ont ceci en commun qu’ils surviennent la semaine (ou les deux semaines) précédant les menstruations.
La plupart des femmes éprouveront chaque mois une combinaison spécifique de symptômes. Suivez ce lien pour obtenir plus de détails sur les symptômes du SPM.
On sait que la prédisposition à développer des symptômes du SPM dépend de plusieurs facteurs, notamment ceux-ci :
Plusieurs symptômes associés au SPM peuvent aussi faire partie du cycle menstruel, d’où la difficulté parfois pour les médecins de confirmer le diagnostic de SPM.
Ces symptômes prémenstruels « normaux » sont légers et de courte durée. En général, on ne peut diagnostiquer le SPM que lorsque les symptômes se manifestent de façon régulière et commencent à affecter les activités quotidiennes ainsi que la qualité de vie.
Aucune analyse sanguine ne permet d’identifier le SPM; les médecins poseront plutôt un « diagnostic clinique » en se basant sur le schéma des symptômes et sur leur expérience professionnelle. Bien souvent, tenir un journal sous la forme d’un tableau des symptômes peut aider à faire la part des choses.
Votre SPM au jour le jour – Prenez note de vos malaises dans notre journal du SPM afin de faciliter la recherche de solutions.
Inspiration pour une vie en santé!