Bronchite

En termes simples, une bronchite est une inflammation des tubules bronchiques.

Pour mieux comprendre, on peut comparer l'appareil respiratoire à un arbre inversé. Le tronc est la trachée : l’air provenant de la bouche descend par la trachée jusqu’à ce que celle-ci se divise en deux grosses branches – les bronches principales droite et gauche. Celles-ci continuent à se diviser dans les lobes pulmonaires, puis dans les plus petits segments de chaque lobe, pour finalement devenir des bronchioles. Celles-ci prennent ensuite la forme de canaux alvéolaires menant aux « feuilles » des poumons, c’est-à-dire les alvéoles, là où s’effectuent les échanges gazeux essentiels à la vie.

Lorsque les tubules bronchiques s’enflamment, le tissu enfle et les voies respiratoires se resserrent; c’est ce qui explique pourquoi la respiration semble plus difficile ou laborieuse, et c’est ce qui provoque les sifflements. Normalement, les poumons demeurent tapissés d’une fine couche de mucus; la toux et l’inflammation viennent toutefois irriter les parois. L’organisme réagit alors en produisant davantage de sécrétions, ce qui peut encombrer les voies respiratoires et provoquer une toux persistante.

Habituellement, la bronchite est causée par une infection virale (comme un rhume ou la grippe). Elle peut aussi être causée par une bactérie pathogène, mais seulement dans 1 à 10 % des cas.

Certains éléments peuvent aggraver le problème, entre autres le smog et la fumée; les éviter peut donc faire partie de la solution. Au fil de leur évolution, les poumons humains se sont adaptés de manière à pouvoir respirer un air d’une certaine composition et d’une certaine densité.

Le smog et la fumée ont tendance à être plus épais et contiennent passablement plus de polluants et de particules que l’air « normal ». Cela irrite les parois des tubules bronchiques et entraîne de l’inflammation dans les poumons. Avec le temps, la situation peut dégénérer en bronchite à la suite de la formation de tissu cicatriciel, moins souple que le tissu sain. Plus épais, le tissu pulmonaire ne parvient plus à s’étirer, ce qui rend l’échange gazeux extrêmement difficile; il peut alors s’ensuivre un rétrécissement irréversible des tubules bronchiques.

Les plus communs sont l’essoufflement, la respiration sifflante et la toux tenace. Les personnes affectées présentent souvent des signes courants d’infection comme une légère fièvre, de la congestion nasale et des maux de tête.

La fièvre est une réaction naturelle à une infection virale : l’organisme fait grimper sa température afin de créer un milieu inhospitalier pour le virus. La production de sécrétions peut aussi s’intensifier non seulement dans les poumons, mais aussi dans les voies nasales, de manière à former un genre de toile ou de piège pour emprisonner les éléments indésirables et les empêcher de pénétrer plus avant dans le corps.

Tout dépend. Un épisode de bronchite aiguë se résorbera habituellement de lui-même en une dizaine de jours environ, mais la toux peut persister pendant plus ou moins trois semaines.

Si, après quelques jours, les malaises perdurent sans que vous n’ayez noté aucune amélioration, il faut alors envisager de consulter votre médecin traitant. Comme mentionné plus haut, la bronchite est le plus souvent attribuable à une infection virale. Les antibiotiques, qui ciblent les bactéries, ne seront donc d’aucune utilité – à moins que la maladie soit d’origine bactérienne (moins de 10 % des cas).

Il existe quelques différences entre la bronchite aiguë et la bronchite chronique. Tout d’abord, la bronchite aiguë disparaît d’elle-même dans les deux semaines. Dans le cas d’une bronchite chronique, l’infection est persistante.

Parfois, vous constatez que vous allez mieux, mais la toux revient sans cesse. Une deuxième différence réside dans la cause. Dans le cas de la bronchite aiguë, l’infection des bronches se déclenche après un rhume ou une grippe. La bronchite chronique peut être causée par un virus ou une bactérie, mais est principalement due au tabagisme.

Le renforcement du système immunitaire et un apport accru en éléments nutritifs sont d’excellents moyens de fournir au corps les ressources et la force nécessaires pour combattre l’infection.

Des immunomodulateurs tels que Echinacea spp. peuvent aider le système immunitaire à se mobiliser pour venir à bout du virus. La plante s’est avérée bénéfique contre certaines souches de virus de grippe aviaire (H5N1, H7N7) et porcine (H1N1) et augmente la concentration d’immunoglobulines (des protéines aussi appelées anticorps) dans les poumons. Cette présence accrue permet d’atténuer l’impact de n’importe quel virus désireux de s’installer dans les tubules bronchiques.

L’échinacée est le principal ingrédient de la gamme de produits A.Vogel contre le rhume et la grippe. Des produits comme Echinaforce, sous forme de teinture ou de comprimés fournissent des armes pour résister à l’infection.

Le Spray Mal de gorge Echinaforce, contient de la menthe poivrée et de la sauge (Salvia officinalis). La sauge possède une puissante action antimicrobienne et peut aider à diminuer la charge virale responsable de la bronchite.

La Boisson chaude Echinaforce Extra Fort, à base de baies de sureau, exerce aussi une action antimicrobienne. Une étude in vitro menée sur le prétraitement de la bronchite infectieuse a démontré que ces baies pouvaient également inhiber le développement du virus de façon notable.

Il est important de savoir que tous ces produits sont indiqués pour les femmes enceintes ou allaitantes, à part le vaporisateur pour le mal de gorge, en raison de la thujone présente dans la sauge.

Lorsqu’on a une toux grasse ou une toux bronchique, il peut arriver que le mucus reste bloqué dans la poitrine et que l’on n’arrive pas à expectorer. Dans un tel cas, vous avez besoin de quelque chose pour aider à liquéfier les secrétions ou pour les déplacer.

Des herbes comme le lierre et le thym agissent comme expectorants et sont donc particulièrement utiles ici; elles sont utilisées depuis de nombreuses années pour traiter les toux grasses et bronchiques.

Bronchosan combine des extraits de lierre et de thym frais; les adultes peuvent en prendre jusqu’à cinq fois par jour pour traiter les symptômes de la toux grasse. Bronchosan agit sur deux fronts pour traiter les problèmes respiratoires :

• Le lierre détend les tubes bronchiques, soulage l’oppression et réduit la toux spasmodique.
• Le thym amollit les mucosités dans les poumons, favorisant ainsi l’expectoration.

Autrement dit, vous tousserez moins mais lorsque vous tousserez, ce ne sera pas en vain – les éléments indésirables seront expulsés!

La littérature scientifique nous apprend aussi que le miel peut aider à réduire la fréquence et l’intensité de la toux, tout en améliorant le sommeil. Une mise en garde s’impose cependant : on ne devrait pas donner de miel à des bébés de moins d’un an en raison du risque de botulisme.

Si un déménagement dans un milieu exempt de toute pollution n’est probablement pas envisageable, il est quand même important de s’exposer le moins possible aux substances nocives, ce qui inclut la fumée.

Ces fines particules en suspension dans l’air risquent peu de provoquer une bronchite aiguë, mais avec le temps elles peuvent se fixer aux poumons et entraîner de l’inflammation. Au bout de quelques années, l’inflammation chronique provoque la formation de tissu cicatriciel.

La bronchite chronique ou MPOC est une affection grave qui nécessite une surveillance médicale. Consultez un médecin, surtout si vous ressentez une douleur au niveau de la poitrine, si la respiration ou la toux est vraiment douloureuse ou si vous expectorez du sang ou du mucus rougeâtre.

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