Les allergies sont-elles si fréquentes que cela?
Les allergies aux chats et aux chiens affectent environ 10 à 20 % de la population générale, et provoquent des réactions allant des symptômes légers à l’anaphylaxie sévère.
Il est difficile d’obtenir des statistiques formelles pour le Canada; par contre, notre voisin du Sud dispose d’une grande quantité d’information à propos des allergies. Selon les Instituts nationaux de la santé, plus de 90 % des foyers américains affichent des taux d’allergènes animaux détectables; considérant le temps que les gens passent désormais à l’intérieur, cela pose un véritable risque pour les personnes qui ont de graves allergies aux animaux.
Qu’est-ce qui déclenche les allergies?
Pour comprendre le phénomène, il faut tout d’abord parler un peu du système immunitaire. Le corps humain est constamment aux prises avec des pathogènes qui tentent de l’envahir. La plupart du temps, c’est nous qui remportons le combat. Mais quand il déclare forfait, l’organisme commence à manifester des signes de maladie, au fur et à mesure que l’ennemi gagne du terrain.
Pour combattre l’envahisseur, le corps peut compter sur des « forces armées » – les globules blancs. Toutefois, comme dans n’importe quelle guerre, les soldats ne sont pas toujours parfaitement préparés à la confrontation, surtout s’il s’agit d’un ennemi inconnu. En pareil cas, les cellules chargées de nous défendre risquent de réagir plutôt mollement et un peu au hasard. Certaines d’entre elles pourraient ainsi mourir au combat; heureusement, le pathogène finira lui aussi par voir ses troupes décimées. Lorsqu’une bactérie, un virus ou un parasite périt, le corps humain en conserve une parcelle, un peu comme les guerriers conservaient les armures de leurs opposants défaits à l’époque gréco-romaine.
L’organisme possède un certain nombre de « scientifiques » en résidence, qui sont alors mandatés pour analyser les restes de l’ennemi, appelés antigènes, afin de mieux comprendre comment cet envahisseur fonctionne et se préparer à réagir plus efficacement lors d’un prochain assaut.
Cependant, il peut arriver que l’organisme se méprenne sur l’identité d’un élément inoffensif, par exemple des poils d’animaux, et le considère comme une menace. Après la première exposition, il traite par la suite les poils de chat ou de chien comme ses ennemis jurés et lance systématiquement contre eux une attaque, c’est-à-dire une réaction allergique.
Quels sont les principaux signes et symptômes d’allergies?
Souvent, la réaction commence par des picotements dans les yeux et une congestion des sinus. Les personnes allergiques ressentent souvent des chatouillements au niveau de la gorge et certaines développent des éruptions cutanées.
Ces manifestations peuvent bien sûr être dérangeantes et nuire aux activités quotidiennes, mais elles ont aussi des effets positifs. Par exemple, la congestion nasale signifie que l’organisme produit davantage de sécrétions pour constituer une barrière contre d’autres microbes.
Les épaisses mucosités peuvent ainsi les emprisonner et les empêcher de pénétrer au-delà des voies nasales. Bien que cette congestion d’origine allergique soit parfois persistante et pénible, elle est le signe que le corps cherche à se défendre.
Est-il possible d’avoir des allergies à un type d’animal et pas à un autre?
Absolument! Bien qu’on observe une grande similitude entre les chats et les chiens, il y a aussi des différences à différents égards, jusqu’au niveau moléculaire.
Dans le cas des allergies aux chats, les humains réagissent à une protéine en particulier, appelée Fel d 1, tandis que diverses protéines sont en cause en ce qui concerne les allergies aux chiens. L’organisme a une grande faculté de discrimination face aux pathogènes car il doit réagir à chacun de manière spécifique. Par exemple, sa réponse au virus de l’influenza ne sera pas la même qu’au virus de Norwalk, responsable de la « grippe intestinale » qui a tendance à sévir entre autres sur les bateaux de croisière.
Qu’en est-il des animaux hypoallergéniques?
On ne peut dire d’aucun animal de compagnie qu’il ne provoquera jamais d’allergie. Les animaux hypoallergéniques sont tout simplement ceux qui perdent moins leurs poils et donc qui risquent moins de relâcher des allergènes dans l’air ambiant. Les allergènes ont tendance à se fixer là où ils retombent; l’entretien régulier de la maison est par conséquent essentiel pour maintenir votre niveau d’exposition et vos symptômes au minimum.
Les joies de la baignade peuvent avoir un effet préventif.
Bien que les chats soient davantage impliqués dans les allergies, la recherche a démontré que le fait de donner un bain à un chien deux fois par semaine pouvait réduire de 61% les symptômes d’allergie au bout de 5 à 7 jours. Gardez toutefois en tête que ces mesures risquent aussi de priver l’animal d’une partie de ses huiles naturelles, causant une desquamation de sa peau et un assèchement de son pelage.
Tous ces conseils sont excellents, mais y a-t-il moyen d’atténuer les symptômes dans l’intervalle?
Soulagement Allergies est une préparation homéopathique à dilution 6X tout à fait sûre pour les femmes enceintes ou allaitantes.
Lors d’une étude, les sujets ayant pris la teinture Soulagement Allergies ont rapporté une amélioration de leurs symptômes de l’ordre de 88,5 %. Cette gamme de produits s’avère également bénéfique en usage prophylactique au moment de la mue des animaux. Par exemple, lorsque l’hiver finit par lâcher prise, les animaux troquent leur épaisse fourrure contre un habillage plus léger. Ils perdent alors beaucoup de poils; en commençant à prendre Soulagement Allergies un mois avant l’arrivée du printemps, vous pourriez éviter l’aggravation des symptômes d’irritation.
Que penser des filtres HEPA dont tout le monde parle?
Les filtres à haute efficacité pour les particules de l’air (HEPA) peuvent être utiles aux personnes souffrant d’allergies aux animaux.
Une étude a démontré que des filtres HEPA avaient réduit de 75 % la concentration de Can f 1, un allergène canin courant. Les ouvertures de ces filtres sont vraiment minuscules et permettent effectivement d’emprisonner les particules. Plus celles-ci s’accumulent dans le filtre, plus il y a de chances que d’autres s’y fixent aussi. Avant de se départir de minou ou de pitou, on peut envisager l’utilisation de ces filtres combinée à d’autres mesures d’entretien afin de contenir les problèmes d’allergies et de rendre le quotidien plus vivable.
Références:
http://www.aafa.org/pet-dog-cat-allergies/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5809771/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10200004
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10380780
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28540285
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29310769
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29411550
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29708676
https://www.nih.gov/news-events/news-releases/allergens-widespread-largest-study-us-homes