Qu’est-ce qu’un AVC?
Un AVC est le résultat d’un blocage soudain de l’afflux sanguin dans les vaisseaux qui irriguent le cerveau. Les conséquences sont graves : certaines cellules en meurent et il s’ensuit une perte des fonctions associées à la région privée de sang.
À quoi ressemble un AVC?
Le portrait classique d’un AVC peut se résumer par l’acronyme VITE.
- Visage : affaissement de la bouche et/ou de l’œil, habituellement d’un seul côté, et difficulté à remuer les muscles
- Incapacité : difficulté ou incapacité de lever les bras, engourdissement ou faiblesse
- Trouble de la parole : problèmes d’élocution, incapacité de la personne de comprendre ce qu’on lui dit
- Extrême urgence : il faut composer le 911 sans attendre
Il s’agit là de signes courants d’un AVC, mais ce ne sont pas toujours les seuls. Certaines personnes victimes d’un AVC peuvent soudainement perdre l’équilibre, éprouver des problèmes de vision, souffrir d’un violent mal de tête ou avoir de la difficulté à avaler.
Quelle peut être la cause d’un AVC?
Les AVC sont souvent la résultante de l’une ou l’autre de trois situations.
- Caillot de sang – Les personnes aux prises avec des troubles vasculaires ou ayant une mauvaise alimentation risquent davantage que la plaque s’accumule un peu partout dans leurs artères. Songez à ce qui arrive lorsqu’un barrage est érigé dans un cours d’eau : le puissant débit de la rivière est réduit à un mince filet (ou à néant), ce qui n’est pas sans avoir un impact radical sur l’environnement en aval du barrage. Lorsqu’un caillot stoppe subitement l’irrigation d’une région du cerveau, celle-ci subit un stress important et certaines cellules n’y survivent pas.
- Tumeur cérébrale – La présence d’une tumeur risque beaucoup moins de provoquer un AVC de façon brutale; les signes et symptômes classiques s’installeront plutôt pendant plusieurs semaines ou mois. Cela est dû au fait que la tumeur exerce avec le temps une pression croissante sur les vaisseaux sanguins voisins, et peut grossir au point de bloquer complètement la circulation sanguine, un peu comme lorsqu’on tord un boyau d’arrosage.
- Hémorragie – La rupture d’un vaisseau détourne l’afflux sanguin de la région ciblée. Imaginez une rivière qui modifierait soudainement son cours; l’ancien lit finira par s’assécher. Dans le cerveau, cela signifie que les cellules ne sont plus alimentées adéquatement. Ce cas de figure est souvent la conséquence d’un anévrisme, c’est-à-dire un point faible à un endroit précis d’un vaisseau sanguin, qui crée une sorte de renflement vers l’extérieur semblable à une bulle. Un traumatisme ou l’augmentation de la tension artérielle risquent de faire éclater cette bulle et de provoquer un AVC hémorragique.
Que se passe-t-il durant notre sommeil et pourquoi celui-ci est-il nécessaire?
Dans les châteaux, c’est la nuit que l’équipe d’entretien s’active en toute discrétion, pendant que les aristocrates sont plongés dans les bras de Morphée. Il en va à peu près de même pour le corps humain; si vous persistez à rester éveillé et empêchez les domestiques de débarrasser le cerveau de tout ce qui traîne, votre intérieur risque de sombrer dans le chaos.
Des maladies neurodégénératives peuvent apparaître et des agents inflammatoires s’installer à demeure. Vous éprouverez peut-être des problèmes de concentration et des pertes de mémoire, ou encore de la difficulté à bouger vos membres – faute de mouvement, les graisses non brûlées se transformeront en masse adipeuse. Et il y a de fortes chances que votre système immunitaire s’affaiblisse dangereusement.
Une autre fonction importante est liée à l’adénosine, un sous-produit naturel du métabolisme neuronal qui provient de l’activité des cellules cérébrales. Lorsque l’adénosine commence à s’accumuler dans le cerveau, une réaction d’endormissement est enclenchée afin d’éliminer les molécules en trop. Si la caféine nous maintient en éveil, c’est justement parce qu’elle empêche l’accumulation d’adénosine. Toutefois, une consommation continue de caféine comme moyen de dissiper la fatigue finira par avoir l’effet inverse; elle augmentera le risque d’insomnie et éventuellement d’AVC.
En quoi l’insomnie aggrave-t-elle les choses?
En l’absence des travaux importants programmés pour la nuit, les métabolites toxiques et les agents pro-inflammatoires peuvent s’accumuler dans l’organisme et se balader un peu partout – y compris dans le cerveau. Une étude prospective s’est penchée sur le lien entre les troubles du sommeil paradoxal, ou REM (Rapid-Eye Movement) et le risque d’AVC. Les personnes en manque de sommeil paradoxal couraient 157 % plus de risques de subir à la fois un accident ischémique et un accident hémorragique. Une autre étude a analysé le risque d’AVC chez les personnes ayant reçu un diagnostic d’apnée du sommeil, lequel est rarement réparateur dans ces cas.
Y a-t-il des remèdes pour aider à prévenir les AVC?
Allez. Au. Lit. La solution la plus simple et évidente est de permettre à votre cerveau d’effectuer les fonctions qui lui sont nécessaires pour se régénérer et se préparer aux tâches qui l’attendent au réveil.
Pour cela, il est important d’avoir une bonne hygiène du sommeil et d’observer un certain rituel au coucher. Cela commence par chasser de la chambre tous les appareils électroniques. En effet, non seulement l’utilisation des téléphones, tablettes et autres bidules stimule-t-elle le cerveau, mais la longueur d’onde bleue empêche également la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.
La recette que vous cherchez depuis toujours pour accéder facilement au pays des rêves pourrait bien provenir des plantes médicinales. La passiflore (Passiflora incarnata), la valériane (Valeriana officinalis) et le houblon (Humulus lupulus) contribuent tous à accélérer l’endormissement et à prolonger la durée du sommeil.
Une étude clinique a démontré que la passiflore était aussi efficace que l’oxazépam, une benzodiazépine couramment utilisée pour le traitement de l’anxiété et de l’insomnie. Les flavonoïdes actifs de la plante stimulent les niveaux de GABA, un neurotransmetteur inhibiteur qui entraîne un état de relaxation et aide à « décrocher ».
La valériane possède une action semblable, mais cette plante à fleurs a en outre pour effet d’inhiber le métabolisme de l’acide gamma-aminobutyrique, ou GABA; ce dernier demeure ainsi actif plus longtemps et permet un sommeil de plus longue durée.
Enfin, le houblon a fait ses preuves pour sa capacité à détendre l’activité cérébrale durant le sommeil et à maintenir le rythme circadien. Préparés à partir de ces plantes, des produits comme Passiflore et Sommeil Profond peuvent aider à atténuer l’insomnie et, conséquemment, votre risque d’AVC.
Références:
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