Aucune femme qui a des menstruations n’est à l’abri du SPM (syndrome prémenstruel). Celles qui en souffrent disent que leurs symptômes se manifestent d’une manière bien spécifique au cours des deux semaines qui séparent l’ovulation et les premiers jours de leurs pertes menstruelles.
Plusieurs femmes éprouvent un certain niveau d’inconfort, comme de légères douleurs menstruelles, ou passent par des épisodes de vague à l’âme à chacun de leurs cycles. Il est important de bien faire la distinction entre ces symptômes menstruels normaux et le SPM, qui doit faire l’objet d’un diagnostic lorsque les symptômes affectent les activités quotidiennes normales et la qualité de vie.
Nos experts explorent les différents symptômes du SPM et proposent des solutions naturelles pour vous aider. Vous pouvez poser une question sur le SPM via notre section questions et réponses.
On dit que 80 % des femmes font l’expérience du SPM à un moment ou un autre de leur vie. Il se manifeste le plus souvent entre 20 et 40 ans, et on rapporte des symptômes plus marqués à l’occasion de changements hormonaux importants, par exemple après un accouchement ou avant la ménopause.
Les symptômes du SPM peuvent être d’ordre physique ou psychologique (émotions et comportements). Plus de 150 symptômes ont été répertoriés, mais certains sont beaucoup répandus que d’autres. Une femme souffrant du SPM éprouvera en général la même gamme de symptômes tous les mois.
Cet ensemble de symptômes varie toutefois d’une femme à l’autre; certaines éprouveront d’importants maux de tête et des ballonnements durant les deux semaines précédant leurs règles, alors que d’autres auront plutôt le cafard et feront de l’anxiété pendant trois ou quatre jours avant le début des menstruations.
Les symptômes physiques du SPM se traduisent habituellement par une douleur ou un inconfort dans une région particulière du corps. Il s’agit le plus souvent de :
Les symptômes peuvent être intenses au point d’empêcher la personne de vaquer à ses activités habituelles et de l’obliger à s’absenter du travail. Plusieurs facteurs sont en jeu et, bien que les scientifiques n’aient pas encore mis le doigt sur la cause exacte du SPM, le rôle que jouent les hormones est relativement clair. Avant les menstruations, les niveaux d’œstrogène et de progestérone changent et ces fluctuations affectent le fonctionnement de l’organisme.
À titre d’exemple, les variations des hormones féminines entraînent de la rétention d’eau, une sensation de ballonnement ainsi qu’une prise de poids. Le taux de testostérone (hormone mâle présente en petite quantité chez la femme) se met également à grimper, ouvrant la porte à des douleurs aux seins et à des problèmes cutanés.
Ces changements hormonaux peuvent aussi avoir une incidence sur des problèmes de santé préexistants. Le SPM peut parfois déclencher ou aggraver des troubles tels que les migraines, les feux sauvages, l’asthme, le rhume des foins ou l’épilepsie.
Quoiqu’invisibles, les symptômes émotionnels du SPM sont pour bien des femmes beaucoup plus handicapants que n’importe quel symptôme physique.
Les personnes atteintes de tels symptômes peuvent en effet voir leur comportement changer radicalement, au point de ne plus se reconnaître elles-mêmes. Leurs réactions aux tracas du quotidien et à des désagréments ou des stress de peu d’importance deviennent alors imprévisibles et souvent exagérées.
Les relations avec les membres de la famille, les conjoints, les amis et les collègues risquent également de devenir tendues.
Symptômes psychologiques ou émotionnels du SPM :
Plusieurs de ces symptômes peuvent être exacerbés par des symptômes physiques. Par exemple, le fait de souffrir de douleurs menstruelles peut rendre plus irritable et moins apte à gérer le stress.
Votre SPM au jour le jour – Prenez note de vos malaises dans notre journal du SPM afin de faciliter la recherche de solutions.
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