Crampes menstruelles et SPM

Les femmes voient parfois leurs menstruations comme une fatalité, et les crampes ne font qu’ajouter aux malaises qui les accablent une fois par lune. Pour mieux comprendre le phénomène, repassons ensemble quelques notions de biologie féminine.

Chaque mois, un ovule se prépare à être fécondé chez la femme en âge de procréer. Si la fécondation n’a pas lieu, la muqueuse utérine est expulsée. Pour ce faire, l’utérus se contracte; ce sont ces contractions qui provoquent les crampes. C’est habituellement juste avant les menstruations ou au tout début que les contractions sont les plus fortes, et la douleur la plus vive.

S’il est logique que les crampes débutent à peu près en même temps que les menstruations, il se peut aussi qu’elles se manifestent beaucoup plus tôt, soit une ou même deux semaines avant. Cela peut s’expliquer de plusieurs façons :

• Nos hormones subissent des fluctuations au cours du mois, en particulier les hormones féminines que sont les œstrogènes et la progestérone. Ces modifications aident l’organisme à se préparer aux menstruations. Or, il arrive parfois que l’organisme, par excès de zèle, se prépare un petit peu trop tôt et déclenche prématurément les contractions utérines.
• Certaines femmes sont plus sensibles aux changements qui se produisent dans leur corps et sont capables de ressentir leur ovulation. Chez certaines, il s’agit davantage d’une sensation particulière que d’un malaise, alors que chez d’autres, cela s’apparente beaucoup à des douleurs menstruelles. Quel que soit l’effet ressenti, celui-ci se produira en alternance d’un côté du corps à l’autre, puisque les ovules sont libérés un mois par un ovaire et le mois suivant par l’autre ovaire. C’est ce qui explique pourquoi certaines femmes éprouvent des symptômes semblables aux deux mois, chaque ovaire produisant des sensations différentes.

Les plus stoïques prennent souvent leur mal en patience, sachant que leurs crampes menstruelles seront de courte durée et ne reparaîtront pas avant un gros mois. Or, il n’est pas nécessaire de souffrir autant.

Puisque la douleur est causée par des contractions musculaires, il est permis de penser que la relaxation des muscles en cause réduira les symptômes. C’est ainsi qu’on procéderait pour traiter des crampes au niveau des jambes ou des bras, par exemple.

Plusieurs pistes de solution s’offrent à vous pour que ce cauchemar mensuel ne devienne plus qu’un souvenir, ou du moins une réalité moins douloureuse :

• Agnus castus – Cette plante médicinale est utilisée depuis longtemps pour soulager les symptômes prémenstruels, y compris les crampes. On attribue son action à un effet équilibrant des hormones féminines, ce qui a un impact positif sur tous les aspects des menstruations. On la retrouve chez A.Vogel sous forme de gouttes à prendre oralement.
• Thermothérapie – L’application d’une source de chaleur sur le ventre, par exemple une bouillotte d’eau chaude, est un bon moyen de réduire les crampes, de détendre les muscles utérins et de soulager la douleur.
• Exercice – Même si on n’a pas très envie de bouger lorsqu’on a mal au ventre, un exercice aussi léger qu’une simple marche peut aider à étirer les muscles et à réduire les crampes.
• Analgésiques – Pour traiter les crampes menstruelles, plusieurs femmes ont recours à des analgésiques classiques comme le paracétamol (ou acétaminophène) ou l’ibuprofène. Si par contre vous arrivez à trouver un traitement naturel efficace, cela vaut généralement mieux pour votre santé et votre bien-être global.
• Magnésium – On néglige souvent ce minéral dans la lutte aux crampes menstruelles. Il s’avère pourtant fort utile pour relaxer les muscles et réduire l’inflammation. On lui attribue également des vertus analgésiques.

De nombreuses femmes constatent que leurs crampes s’atténuent lorsqu’elles avancent en âge, souvent parce que leurs règles deviennent plus régulières et un peu moins abondantes.

Plusieurs, en fait, disent ne plus éprouver de crampes menstruelles ni les autres symptômes du SPM après avoir été enceintes. On croit que cela serait lié aux modifications des valeurs hormonales après la maternité (loin de nous toutefois l’idée de suggérer la grossesse comme antidote au SPM!)

Les crampes menstruelles sont un symptôme extrêmement répandu, dont la plupart des femmes ont déjà fait l’expérience – à différents niveaux d’intensité, de façon constante ou par intermittence.

Il peut tout de même arriver, dans un petit nombre de cas, que ces crampes soient symptomatiques d’un problème plus sérieux et lié la plupart du temps à un trouble de l’appareil reproducteur :

• Endométriose – présence de tissu utérin à l’extérieur de l’utérus
• Rétrécissement du col de l’utérus
• Fibromes (tumeurs non cancéreuses) sur la paroi interne de l’utérus
• Infection bactérienne, par exemple le syndrome inflammatoire pelvien

La douleur provoquée par ces problèmes est en général plus intense que celle associée aux crampes menstruelles.

Les malaises durent en outre beaucoup plus longtemps, que ce soit avant ou après les menstruations, d’où la crainte d’une anomalie plus grave chez les femmes qui souffrent de crampes une semaine avant leurs règles.

Il ne faut surtout pas paniquer et imaginer le pire, mais si vous soupçonnez un trouble du genre, il est important de consulter un médecin ou un gynécologue. Seul un diagnostic confirmé permettra de déterminer le traitement qui convient.

Bio-Strath peut aider à combler rapidement certaines carences en micronutriments, en particulier les vitamines du complexe B et les minéraux.

Vitex SPM (Agnus castus) d’A.Vogel stabilise le système hormonal en rétablissant l’équilibre entre les taux d’œstrogènes et de progestérone, ce qui a un effet non négligeable sur la production d’éicosanoïdes. Il faut environ trois mois pour que Vitex SPM atteigne son plein potentiel.

Dans l’intervalle, la prise de Douleurs articulaires d’A.Vogel peut aider à soulager les crampes menstruelles en 30 minutes. Ce produit ne rééquilibre pas les niveaux d’éicosanoïdes et donc ne résout pas le problème, mais il exerce une action anti-inflammatoire et atténue certainement la douleur.

Le gattilier (Agnus castus) est utilisé depuis de nombreuses années pour traiter les troubles menstruels. Plusieurs données scientifiques indiquent qu’il réduit la douleur menstruelle et soulage d’autres symptômes du SPM comme les ballonnements, l’irritabilité, l’humeur maussade et l’anxiété.
Si vous prenez des contraceptifs oraux ou des hormones, consultez votre médecin avant d’utiliser Agnus castus, car cette plante pourrait alors vous être contre-indiquée.

Votre SPM au jour le jour – Prenez note de vos malaises dans notre journal du SPM afin de faciliter la recherche de solutions.