Normalement, chez un homme au milieu de la vingtaine, la prostate est légèrement plus grosse qu’une noix et pèse approximativement 11 g (soit entre 7 et 16 g).
La prostate est un organe très discret dont la présence ne se fait habituellement pas sentir, car elle est logée au creux de la région pelvienne. Il est toutefois possible de palper cette glande par le rectum, d’où le recours au toucher rectal par les médecins pour vérifier l’état de la prostate.
La prostate est constituée de muscles, de glandes sécrétoires et de tissu fibreux.
Les glandes sécrétoires de la prostate produisent de petites quantités d’un liquide alcalin qui se mêle au sperme lors de l’éjaculation.
Ce fluide est utile au sperme en ce qu’il contrebalance l’acidité du milieu vaginal, permettant au sperme de mieux circuler (et plus loin) et de survivre plus longtemps. Les chances de fertilisation de l’ovule s’en trouvent augmentées.
Voilà en quoi la prostate fait partie du système reproducteur masculin. Les cellules de la prostate sont influencées et régies par les hormones mâles, en particulier par un type de testostérone appelé dihydrotestostérone (DHT).
Les muscles de la prostate contribuent également à la libération du sperme au moment de l’éjaculation.
La prostate est l’une de ces parties du corps dont on ne soupçonne même pas l’existence lorsque tout va bien. Mais cet organe n’est pas à l’abri d’éventuels problèmes, notamment :
Pour obtenir de l’information détaillée sur ces différentes conditions, consultez notre page sur les troubles de la prostate.
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