Discussion avec le médecin à propos de vos problèmes de prostate

Vous aimeriez utiliser le palmier nain pour aider à atténuer vos symptômes de grossissement de la prostate, mais vous vous demandez comment vous y prendre pour faire part de vos intentions à votre médecin?

En fait, la façon de faire dépendra en grande partie de l’attitude de votre médecin en ce qui a trait aux plantes médicinales. De façon générale, les opinions peuvent être segmentées en trois types :

• Je crois que les plantes médicinales ont un rôle à jouer dans le système de santé d’aujourd’hui.
• Je me questionne sur les plantes médicinales. Je n’en sais pas beaucoup à ce sujet, mais je suis ouvert et disposé à en discuter avec vous.
• Je pense que les plantes médicinales ne sont que de la foutaise et que vous ne devriez pas gaspiller votre argent.

Certains médecins sont d’avis que les remèdes naturels et les médecines douces ont un rôle à jouer dans notre système de santé moderne, soit parce qu’ils en ont fait eux-mêmes l’expérience ou qu’ils ont vu leurs patients en profiter.

Plusieurs pourraient avoir obtenu des commentaires positifs de leurs patients ayant utilisé du palmier nain et s’être renseignés sur la plante ainsi que sur les données de la recherche. Certains médecins, par ailleurs, sont familiers avec les plantes médicinales et les recommandent activement.

Vous ne devriez pas avoir d’hésitation à parler du palmier nain avec les médecins de ce groupe :

• Dites à votre médecin que vous aimeriez essayer un produit de palmier nain homologué.

Les médecins de ce groupe n’ont pas d’opinion arrêtée quant au rôle et aux bienfaits des plantes médicinales et affichent une certaine ouverture d’esprit.

Ces médecins admettront parfois ne pas être très renseignés à propos de la phytothérapie, tout en étant disposés à en apprendre davantage. Si on leur demande leur avis, ils répondront habituellement que si un de leurs patients souhaite essayer un produit naturel, que ce produit est sans danger et que le patient ressent un effet bénéfique, ils n’ont rien contre.

Lorsque vous aborderez la question du palmier nain avec des médecins de ce groupe, gardez à l’esprit que leur position résulte habituellement d’un manque de connaissances et d’expérience. Ils s’en tiennent à ce qu’ils connaissent car c’est pour eux la façon de fournir la meilleure aide professionnelle à leurs patients :

• Dites à votre médecin que vous aimeriez essayer un produit de palmier nain homologué.
• Si votre médecin a besoin de plus de temps pour se renseigner, prenez un autre rendez-vous une semaine plus tard environ.

Cette position est partagée par certains professionnels de la santé au Canada. Elle peut être motivée par des raisons personnelles ou professionnelles et il est peu probable que vous puissiez dire ou faire quoi que ce soit pour modifier une telle opinion.

Si vous voyez qu’un médecin plus ouvert pratique dans la même clinique, essayez de prendre rendez-vous avec lui ou elle. Exposez sans détour vos intentions et demandez-lui son avis.

Au bout du compte, il se peut que vous n’ayez d’autre choix que de laisser tomber et d’accepter la position de votre médecin. La pire chose à faire serait de mettre en péril la relation que vous entretenez avec les personnes qui vous soignent.

Si vous souhaitez quand même essayer le palmier nain, vous le pouvez si :

• votre médecin a confirmé le diagnostic de grossissement de la prostate;
• votre médecin ne vous a pas prescrit de médicaments pour la prostate.

N’oubliez pas de lire le feuillet d’information avant de prendre le produit.

Au Canada, très peu de médecins recommandent activement l’utilisation de plantes médicinales à leurs patients. En Europe, surtout en Allemagne et en Suisse, les médecins prescrivent régulièrement des produits comme le palmier nain afin d’aider à traiter les symptômes d’un grossissement de la prostate.

Pourquoi de telles disparités d’un pays à l’autre? Cela ne saurait être qu’une question de science médicale ou de preuve d’efficacité – ce qui voudrait dire qu’en Suisse ou en Allemagne, les médecins s’empressent de prescrire un remède dont l’efficacité, selon les médecins du Canada, n’a pas encore été prouvée!

Selon nous, ces différences d’attitude sont dues au fait que les médecins sont des personnes comme les autres et qu’à ce titre, ils sont influencés par leurs expériences personnelles et professionnelles, ainsi que par la façon de penser et d’agir des gens autour d’eux.

Au Canada peu d’écoles de pharmacie et de médecine se penchent sur les questions de nutrition ou de traitements complémentaires, y compris l’utilisation de plantes médicinales. Autrement dit, à moins d’avoir un intérêt personnel pour le sujet, ces professionnels de la santé sont peu renseignés sur la science des plantes et sur le rôle que celles-ci peuvent jouer dans les soins aux patients.