De temps à autre, il n’y a pas de mal à se faire plaisir. Si vous faites beaucoup d’efforts pour maintenir une saine alimentation, vous méritez bien une petite gâterie en récompense de votre détermination et de vos bonnes habitudes. Après tout, un morceau (ou deux) de gâteau au chocolat à l’occasion ne vous fera pas reprendre les kilos perdus et ne mettra pas en péril l’atteinte de vos objectifs.
Les excès de table occasionnels peuvent s’accompagner de quelques effets secondaires : ballonnement abdominal, sensation de plénitude gastrique, reflux acide... sans oublier le sentiment de culpabilité, la tendance à se dénigrer ou d’autres attitudes ou comportements négatifs. Chaque personne étant différente, certaines éprouveront davantage de malaises digestifs et de symptômes d’ordre psychologique, tandis que d’autres n’en auront à peu près pas.
Mais lorsqu’on se laisse régulièrement aller à des abus, comment le corps réagit-il?
Le premier effet est souvent une modification de la signalisation hormonale. Une trop grande consommation de nourriture peut en fait déclencher des changements qui viennent perturber la voie biochimique de récompense du cerveau par la dopamine. La dopamine étant libérée lors d’activités agréables, par exemple manger, le fait de se suralimenter peut détraquer les circuits de récompense du cerveau. Il faudra alors de plus en plus de nourriture pour atteindre un degré équivalent de plaisir.
D’autres hormones ayant des fonctions cruciales peuvent mener à la suralimentation. La ghréline, une hormone sécrétée par l’estomac et surnommée « hormone de la faim », est associée à un appétit immodéré. En cas de déséquilibre, la ghréline et/ou sa comparse, la leptine (responsable de la satiété), risquent d’entraîner une sensation de faim constante malgré l’absorption de quantités adéquates de nourriture.
Mais les hormones ne sont pas les seules à « alimenter » le problème...
Le manque chronique de sommeil, les mauvaises habitudes de vie comme la sédentarité et le manque d’exercice, de même que les choix alimentaires sont autant de facteurs pouvant également contribuer à un abus de nourriture.
Le stress, l’anxiété ou la dépression augmentent le risque de suralimentation chronique.
La consommation d’alcool peut également inciter à manger davantage ou à rechercher des aliments sucrés.
Peu importe le type d’aliment dont on abuse, il s’agit toujours d’un comportement compensatoire en réaction à des émotions négatives irrationnelles ou malsaines.
L’anxiété et la suralimentation chronique sont souvent concomitantes. Pour ceux et celles qui souffrent d’anxiété, de nervosité, d’irritabilité ou d’insomnie, la teinture Passiflore est un excellent remède à base de plantes.
Le foie et la vésicule biliaire sont eux aussi essentiels à la digestion, en particulier par la sécrétion de la bile et l’élimination des toxines. En donnant un coup de pouce à ces organes, on facilite du même coup la digestion et l’absorption d’un excédent de nourriture.
Boldocynara contient des plantes qui aident au fonctionnement du foie et de la vésicule biliaire, en stimulant en douceur la sécrétion de bile et en améliorant l’absorption des matières grasses après des repas trop lourds.
Si vos excès de table sont plus qu’occasionnels, il est important de consulter votre médecin traitant afin d’établir un plan alimentaire qui vous permettra à la fois d’entretenir une saine relation avec la nourriture et de maintenir un mode de vie équilibré.
Références :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3368677/
http://www.webmd.com/diet/features/your-hunger-hormones#1
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3104618/
Inspiration pour une vie en santé!