Les aliments que nous ingérons sont généralement constitués de grosses molécules telles que les protéines, les lipides et les glucides.
L’appareil digestif se compose de plusieurs organes, qui ont chacun un rôle spécifique à jouer dans le processus de digestion, d’absorption et d'élimination des déchets du corps. Chacun d'eux joue un rôle spécifique dans le processus de digestion et d'absorption.
La salive s’incorpore aux aliments au cours de cette première étape du processus digestif. Lorsqu’on mange, la bouche envoie des «messages chimiques » à l’estomac pour l’avertir de l’arrivée prochaine d’aliments.
Lorsque l’on mange trop vite ou que l’on mâche la bouche ouverte, nous pouvons avaler de l’air, une des causes de formation de gaz et ballonnements. La solution est simple, il suffit de manger plus lentement. Les signaux de satiété peuvent prendre jusqu'à 20 minutes pour informer le cerveau et ainsi réfréner l'appétit. De nombreux experts en perte de poids croient que manger lentement aide à éviter les excès de table.
Manger trop rapidement et ne pas prendre le temps de bien mastiquer fait en sorte que les aliments arrivent dans l’estomac avant que l’acide gastrique (HCl) et les enzymes digestifs aient été sécrétés pour les digérer.
Les enzymes n’ayant pas eu suffisamment de temps pour bien faire leur travail, les protéines partiellement digérées causent des ravages en poursuivant leur route le long du tube digestif.
L’acide gastrique arrive alors trop tard sur les lieux et porte un dur coup à la paroi stomacale, provoquant un indigestion et favorisant l’apparition d’ulcères.
Les aliments se déplacent dans l’oesophage grâce à un mouvement de contraction appelé péristaltisme.
Le reflux gastro-oesophagien est une inflammation causée par le reflux des sucs gastriques de l’estomac dans la partie inférieure de l’oesophage. Il s’ensuit une irritation, une inflammation et une ulcération de l’oesophage que l’on nomme oesophagite peptique.
Pendant les quelques heures que séjourne la nourriture dans l’estomac, les protéines sont peu à peu digérées. À la fin du processus, les aliments auront pris une forme liquide. Le principal agent responsable de la digestion est la pepsine, une enzyme dont la fonction est de digérer les protéines. Chez les tout-petits, la chymosine est une autre enzyme importante de l’estomac qui agit sur les protéines du lait. C’est la paroi stomacale qui sécrète ces deux enzymes.
Pour accomplir leur travail, les enzymes digestives ont besoin d’un milieu acide que leur procure l’acide chlorhydrique (HCl), également sécrété par la paroi stomacale.
Si l’organisme ne produit pas suffisamment d’acide gastrique, la nourriture n’est pas acidifiée comme elle le devrait et les enzymes digestives ne sont pas en mesure d’agir correctement. La situation s’envenime si les muscles de la paroi stomacale ne travaillent pas assez fort pour mélanger les sucs digestifs avec les aliments. C’est ce qui cause parfois cette impression d’avoir une masse compacte dans l’estomac.
Dans certain cas, le muscle situé à l’entrée de l’estomac (le sphincter oesophagien, dont la fonction est d’empêcher les aliments de rebrousser chemin) perd de son tonus, permettant ainsi à l’acide gastrique de remonter dans l’oesophage. Ce phénomène de reflux gastrique est souvent appelé «brûlure d’estomac».
La gastro-entérite, familièrement appelée « gastro », est habituellement causée par la présence de virus, de bactéries ou de parasites dans de l’eau ou des aliments contaminés; elle se transmet aussi par contact avec une personne déjà atteinte.
Dans l’appareil digestif, son rôle est de sécréter la bile dans l’intestin grêle. La bile a une fonction clé pour la digestion et l’absorption des matières grasses.
Le stress, les abus alimentaires, l’alcool, les médicaments et le manque de fibres sont particulièrement néfastes à la bonne santé du foie. Un manque de fibres diminue l’efficacité du foie à éliminer les toxines, puisque les fibres servent de véhicules pour les faire sortir. D'où l'importance d'éviter les aliments transformés et consommer le plus possible des aliments à leur état naturel.
Les calculs biliaires que l’on appelle parfois « pierres » parce qu’ils ressemblent à de petits cailloux, peuvent causer des coliques et la jaunisse. Les symptômes les plus communs sont: douleur (légère ou intense) sous les côtes du côté droit et qui peut monter jusque dans l’épaule droite ou dans le dos, nausées, fièvre avec frissons, peau jaune qui démange et indigestion.
Le pancréas sécrète un mélange d’enzymes servant à la digestion des protéines, des lipides et des glucides, soit le trypsinogène, l’amylase et la lipase. Un blocage à l’extrémité du conduit biliaire engendrer une pancréatite aigüe.
Les dernières étapes de la digestion chimique se produisent dans l’intestin grêle, où tous les nutriments présents dans la nourriture sont absorbés. Long de quelque 6 mètres, l’intestin grêle se divise en trois parties : le duodénum, le jéjunum et l’iléum.
La sécrétion des enzymes digestives dans l’estomac provoque habituellement la production de substances chimiques par le pancréas et le foie. Si l’estomac ne digère pas bien, la production de sucs pancréatiques et de bile peut accuser un retard. L’intestin grêle à son tour n’assimile pas correctement la nourriture, ce qui entraîne une mauvaise absorption des nutriments ou, pire encore, des carences nutritives – et ce, même si l’on mange les meilleurs aliments qui soient.
Finalement, le gros intestin se charge de compléter la digestion. Il fait environ 1,5 mètre de long et comporte aussi trois sections appelées caecum, côlon et rectum. L’eau y est absorbée et les déchets qui restent forment les selles, lesquelles seront finalement expulsées du corps.
La sécrétion de la bile déclenche le mouvement péristaltique qui facilite le déplacement des déchets dans le gros intestin avant qu’une trop grande quantité d’eau soit absorbée. Sinon, les selles deviennent sèches, dures et difficiles à évacuer – et c’est alors la constipation.
Les matières fécales qui demeurent bloquées dans le gros intestin ont tendance à se putréfier et à fermenter, entraînant ballonnement, flatulences et inconfort général. Les toxines qui auraient dû être éliminées risquent de pénétrer à nouveau dans le flux sanguin et de retourner au foie. Les problèmes de peau et la fatigue sont quelques-uns des symptômes du fardeau supplémentaire qui est ainsi imposé à cet organe déjà fort sollicité.
05.12.2018
“sa aide pas”
jean jack
05.12.2018
“sa aide pas”
jean jack
23.08.2018
“les explications données sont très claires et bien faciles à comprendre.”
CORNELIE
Inspiration pour une vie en santé!