La pomme de terre est une plante que les jardiniers se plaisent à cultiver. Non seulement elle pousse facilement, mais la perspective de bénéficier d’une source de pommes de terre fraîches et savoureuses est plus que tentante. Comme il existe une foule de variétés de pommes de terre, il vous faudra peut-être un certain temps (et quelques expériences) avant de trouver celle qui vous plaît le plus et qui est la plus adaptée à vos conditions de culture. La récolte de la pomme de terre se fait principalement de septembre à novembre.
Règle générale, la pomme de terre tolère différents types de sols, mais si on lui laissait le choix, elle opterait pour un sol à la fois sablonneux, limoneux et légèrement argileux. La parcelle doit se trouver en plein soleil; le sol doit être bien drainé et la terre retournée au début de l’hiver.
Idéalement, on effectue une rotation annuelle, en ne replantant les pommes de terre dans la même parcelle que tous les sept ans si possible (quoiqu’en pratique, la rotation aux trois ou quatre ans suffit habituellement). Les plants doivent être distancés de 30 cm environ.
Si vous n’avez pas l’intention de cultiver de grandes quantités de pommes de terre, la culture dans de grands contenants donne aussi de bons résultats. Les pommes de terre obtenues de cette manière sont très savoureuses.
Plusieurs trouvent que la prégermination de la pomme de terre avant la plantation assure une bonne récolte.
Au moment de mettre en terre, creusez une tranchée d’environ 10 cm de profondeur et plantez les pommes de terre de semence, les germes (ou turions) dirigés vers le haut. Les pommes de terre devraient être plantées à environ 30-40 cm de distance. Recouvrez de terre et dès que les turions apparaissent à la surface du sol, renchaussez-les de nouveau. Si vous effectuez la culture en pot, mettez environ 15 cm de terre avant de planter les pommes de terre de semence et couvrez les turions de terre jusqu’à ce que le contenant soit plein.
Les récoltes hâtives nécessitent beaucoup d’eau, surtout durant une saison sèche. L’arrosage est particulièrement important au moment de la formation des tubercules. Le sol doit demeurer humide sans toutefois être détrempé.
On doit également veiller à ne pas exposer les pommes de terre nouvelles à la lumière, sinon elles verdiront et deviendront toxiques.
La pomme de terre est vulnérable face aux parasites et aux maladies, particulièrement si la plantation est effectuée dans la même parcelle plusieurs années de suite. Les limaces risquent alors se régaler des feuilles de la plante et il pourrait s’avérer difficile de les éliminer. Pour prévenir les dommages causés par ces bestioles, certains jardiniers utilisent avec succès de la sciure de bois, des coquilles d’œufs ou de toute autre matière pointue ou rêche susceptible de leur barrer le chemin.
La brûlure de la pomme de terre est l’une des maladies les mieux connues de ce type de culture. Elle se manifeste surtout par temps particulièrement humide. Lorsque cette maladie frappe, il n’y a pas grand-chose à faire pour l’empêcher de se propager. Il est toutefois possible d’assurer une certaine protection en retirant les feuilles affectées et en gardant les tubercules bien recouverts de terre. L’utilisation de différentes parcelles de culture en rotation est le moyen le plus efficace de prévenir la brûlure de la pomme de terre.
Les pommes de terre hâtives peuvent être récoltées environ 10 semaines après la plantation – 20 semaines pour les variétés principales. En général, la pomme de terre est prête lorsqu’elle atteint la taille d’un œuf de poule. Dans le cas d’une pomme de terre hâtive, cela coïncide avec le moment où le plant commence à fleurir; pour une pomme de terre plus tardive, ce sera une semaine ou deux après que les feuilles se soient fanées.
Après la récolte, laissez les pommes de terre sécher dans un endroit bien ventilé, puis rangez-les dans des sacs de papier ou de toile. Évitez le polystyrène, qui pourrait faire pourrir les pommes de terre.
Inspiration pour une vie en santé!