Le sujet qui démange-la sécheresse vaginale

Elle sont nombreuses les femmes qui souffrent en silence : dans son tourbillon d’effets inattendus, la ménopause peut assécher le vagin.

Ménopause et périménopause | Santé des femmes

asktheexpert
Sonia Chartier
@AVogel_ca


13 juin 2016

Alors que ce sujet aride ne fait pas souvent la une, il n’en affecte pas moins de 40 à 60% des femmes ménopausées.

Votre vie amoureuse n’a pas besoin de se transformer en épreuve, il faut juste gratter un peu le sujet pour découvrir certaines solutions toutes naturelles et améliorer la situation...

La sécheresse vaginale ou l’atrophie vaginale est un symptôme courant de la ménopause, qui provoque de l’inconfort, des démangeaisons, une sensation de brûlure, de douleur ou même de petits saignements durant les relations sexuelles ou la miction.  Que l’on trouve la situation embarrassante ou non, il faut traiter ces symptômes car ils peuvent mener à des infections vaginales et/ou urinaires.

Les causes

Un des rôles des hormones estrogènes (encore eux) est de lubrifier les parois et la muqueuse vaginale.  Celle-ci maintient normalement un pH acide favorable à la santé de la flore vaginale. À l’approche de la ménopause, les taux d’estrogènes chutent et la lubrification diminue.  Les parois du vagin s’amincissent, deviennent plus sensibles et moins élastiques.  Le pH se modifie également, devenant plus alcalin et donc propice à la prolifération bactérienne.

Mis à part les hormones, toute une panoplie de facteurs peut causer ou contribuer à la sécheresse vaginale :

  • Une infection (transmise sexuellement, virale ou bactérienne)
  • Les médicaments – particulièrement les antihistaminiques qui assèchent les muqueuses (pas juste du nez)
  • Les traitements de chimiothérapie et de radiothérapie
  • La cigarette et l’alcool
  • Les douches vaginales
  • Une allergie à un savon, à un parfum, etc.
  • Les troubles émotifs comme l’anxiété, la dépression ou même les problèmes de couple, peuvent mettre un frein au désir et à une lubrification adéquate
  • Le stress est un facteur important de sècheresse vaginale, il peut même en être la cause
  • Des préliminaires trop expéditifs (selon le proverbe, tout vient à point, à qui sait attendre)

Malheureusement, quand il y a sécheresse vaginale, certaines femmes préfèrent éviter les rapports sexuels devenus gênant et douloureux.  Sans stimuli, la lubrification devient encore plus problématique et éventuellement le vagin peut même s’atrophier et les symptômes s’aggraver.

Dans la majorité des cas, rassurez-vous, la situation est réversible et certaines mesures toutes simples peuvent aider à augmenter la lubrification.  Sinon, des remèdes ou crèmes à base d’estrogène pourrait être prescrits.

Alimentation…vraiment?

En fait, l’idée est de s’alimenter de façon à favoriser l’activité estrogénique – qui existe encore après la ménopause.  On recommande donc de consommer des aliments contenant des phyto-estrogènes comme le soja (lait de soja, tofu, etc.), le lin et les légumineuses.

Les acides gras oméga-3 favorisent aussi la lubrification.  On les retrouve dans les poissons gras, les algues, l’huile de lin ou encore en supplément.  Une diète trop pauvre en gras (en bon gras, entendons-nous) pourrait empirer la situation.

L’hydratation est particulièrement importante pour la muqueuse vaginale.  On choisira de boire de l’eau et non du café ou des boissons alcoolisées qui auraient l’effet contraire.

Bouger

L’activité physique régulière augmente la libido et avec elle, les sécrétions lubrifiantes.  Non seulement ça, comme le stress est un facteur aggravant important, le fait de pratiquer un sport ou une activité comme le yoga ou le tai chi permet de contrecarrer ses effets néfastes.

L’activité sexuelle - même sans pénétration - augmentent l’afflux sanguin dans les parois vaginales et stimulent la santé du vagin.

Les suppléments

Afin de soutenir l’activité estrogénique, les glandes à favoriser sont celles qui prennent le relai des ovaires après la ménopause.  Un supplément à base d’avoine fleurie et de rhodiole serait tout indiqué : l’avoine est connue pour favoriser la libido et la rhodiole pour aider les surrénales à gérer le stress et les estrogènes.

L’action estrogénique des isoflavones dans les extraits de trèfle rouge pourrait complémenter l’alimentation riche en soja.  L’acuponcture, l’homéopathie et la massothérapie peuvent également s’avérer intéressant.

Il y a aussi bien sûr les gels lubrifiants en vente libre dans les pharmacies et certaines crèmes vaginales aux estrogènes qui nécessitent une ordonnance.

La combinaison d’une alimentation adéquate, des exercices et des suppléments pourra vous aider à retrouver votre confort et à profiter de loooongs préliminaires…

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