Il faut tout d’abord se rappeler que l’hypertension est insidieuse parce qu’à moins qu’elle n’atteigne des hauteurs vertigineuses, on ne la ressent habituellement pas. En toute discrétion, elle augmente les risques d’ACV, d’infarctus, d’insuffisance cardiaque, de démence, de maladie du rein et de troubles oculaires. Bref, on n’en veut pas.
Le SPM, vous le connaissez probablement déjà trop bien : son arrivée mensuelle se manifeste par une panoplie de symptômes physiques et psychologiques dont la fatigue, les poussées d’acné, la sensation d’être gonflée, les sautes d’humeur, l’anxiété, le manque de concentration et un appétit démesuré pour la malbouffe. Plus de 75% des femmes en sont affectées à divers degré…et n’en veulent pas non plus.
Pression sanguine et cycle menstruel
L’idée d’un lien entre la pression sanguine et le cycle menstruel n’est pas nouvelle. En 1991, une étude sur des femmes au cycle menstruel normal s’est penché sur la fluctuation de la tension au cours du cycle hormonal. Selon cette étude, la tension était à son plus élevé au déclenchement des règles et à son plus bas entre le 17ème et le 26ème jour du cycle. La tension variait de façon similaire chez toutes les femmes selon les phases du cycle (phases folliculaire et lutéale), qu’elles aient une tension artérielle normale ou légèrement élevée au départ. Cette étude illustre très bien le lien entre les variations hormonales et la tension artérielle.
Plus récemment, une autre étude a établi un lien entre risque d’hypertension et les SPM modérés à grave dont souffrent de 8 à 15% des femmes. En fait, cette étude a démontré que les femmes qui sont ainsi affectées du SPM courent un risque 40% plus élevé de souffrir d’hypertension que les femmes qui n’ont pas ou peu de manifestation du SPM. 40%!! Avant de publier ce chiffre, les chercheurs ont pris soin de prendre en considération les autres facteurs de risques courants de l’hypertension soit l’obésité, le tabagisme, l’alcool, le sédentarisme, l’usage de la pilule anticonceptionnelle ou d’hormonothérapie ainsi que les prédispositions génétiques.
L’étude qui s’est poursuivie sur une période de 20 ans, spécifie que ce lien est particulièrement marqué chez les femmes de moins de 40 ans. En effet, dans ce groupe d’âge, les chances de développer de l’hypertension sont trois fois plus élevées. Par contre, étant donné qu’aucune explication de cause à effet n’a été établie, on recommande tout simplement de faire vérifier sa pression régulièrement si on souffre de symptômes significatifs de SPM.
Une bonne nouvelle ressort néanmoins de cette étude : nous ne sommes pas totalement à la merci du tensiomètre. De fait, il n’y avait aucune augmentation de risque chez les femmes ayant un apport important de vitamines du complexe B. Ces vitamines hydrosolubles ne sont pas stockées par le corps, on doit donc en consommer à tous les jours par l’alimentation ou encore en supplément. On les retrouve dans la levure de bière, les jaunes d’œufs, les abats, les poissons gras, les céréales entières et le germe de blé. Le Bio-Strath, un supplément fabriqué à partir de levure fermentée, contient toutes les vitamines du complexe B ainsi que d’autres nutriments qui favorise l’énergie, et aide l’organisme à surmonter le stress. Son effet positif sur le taux fer s’avère particulièrement intéressant pour les femmes dont les besoins pour ce minéral sont bien plus élevés que celui des hommes.
Alimentation et hypertension
Nous avons déjà établi dans ce blogue le lien entre l’alimentation, le mode de vie et les SPM. Il est intéressant de noter qu’alimentation et mode de vie constituent également des facteurs de risque importants pour l’hypertension, et avec plusieurs similarités, par exemple:
- Le sel : il fait en sorte que le corps retient l’eau. Trop d’eau dans l’organisme augmente non seulement la pression artérielle mais aussi les gonflements durant les SPM. L’organisation mondiale de la santé recommande un apport de moins de 2000 mg par jour.
- Boire de l’eau (6-8 verres par jour) pour diminuer les gonflements.
- Moins de café, alcool et sucre. On entend souvent qu’un verre de vin rouge par jour diminue les risques d’infarctus, mais c’est bien un verre, pas plus!
- Plus de glucides complexes: pains et pâtes de grains entiers, légumineuses, riz brun, fruits et légumes.
- 30 minutes d’exercice au moins 5 jours par semaine– on se met au cardio!
- Une bonne gestion du stress : pratiquez le yoga ou le tai chi et assurez-vous d’un apport suffisant en magnésium. On prend éventuellement, un supplément d’avoine fleuri comme tonique pour les nerfs. Le Bio-Strath s’avère un bon choix ici aussi.
- Un sommeil adéquat : 6 à 8 heures par nuit. Ni trop, ni trop peu.
La question que je me pose devant toutes ces similarités est la suivante : est-ce que le lien existe réellement entre SPM et hypertension, ou est-ce tout simplement qu’une alimentation déficiente et un mode de vie sédentaire contribuent aux SPM et finit par se traduire par de l’hypertension? En d’autres mots, l’effet immédiat serait le SPM mais à long terme l’hypertension se développe, incarnant le résultat cumulatif des choix que l’on a pris durant toutes ces années…