La science sauve une star : l'arnica montana

Chaque médaille a son revers, et celle de la popularité ne fait pas exception. À preuve, l’arnica est devenue victime de son efficacité légendaire pour le soulagement de la douleur inflammatoire.

Environnement et philosophie | Muscles et articulations

asktheexpert
Sonia Chartier
@AVogel_ca


15 avril 2015

Les réserves d’arnica ont en effet substantiellement diminué au fil des ans par suite de récoltes sauvages, à tel point que la plante doit désormais être protégée.

Pour A.Vogel, l’utilisation de l’arnica comme matière première n’était acceptable qu’à la condition que la plante soit cultivée de manière entièrement durable et biologique.  Or, les experts s’étaient toujours montrés plus que sceptiques puisque cette espèce herbacée des  montagnes, Arnica montana, avait résisté à toutes les tentatives de culture. Jusqu’au jour où...

Le professeur Bomme, de l’Institut regional d’agriculture de Bavière, en Allemagne, a décidé de relever le défi en 1983. « Nous avons dû partir de rien », se souvient-il. « Toutes les tentatives menées précédemment pour cultiver la précieuse plante avaient lamentablement échoué. » Mais, quinze ans plus tard, il récoltait enfin les fruits (ou plutôt les fleurs...) de son labeur. Pour la première fois, en 1998, on a pu cultiver une importante quantité d’arnica des montagnes, riche en ingrédients actifs.

Durant toutes ces années, A.Vogel avait travaillé en étroite collaboration avec un producteur biologique qui observait les méthodes du professeur Bomme. Grâce à son enthousiasme et à son propre travail de développement, le bioagriculteur a finalement réussi à produire pour A.Vogel une arnica de culture de la même qualité que l’arnica sauvage.

Et l’histoire se poursuit aujourd’hui. En été, lorsque la floraison bat son plein et que les champs d’arnica A.Vogel ondulent avec grâce sous le vent, les capitules dorés sont récoltés en moins de 24 heures pour être transformés en produits A.Vogel.

L’Arnica montana

Goethe, célèbre écrivain et homme de science allemand (1749-1832), avait coutume de dire que l’arnica lui avait sauvé la vie. Cette extraordinaire plante, Arnica montana, est riche d’une histoire de plusieurs centaines d’années. On doit aux Européens la découverte de ses vertus médicinales, au 16e siècle.

L’arnica est une plante vivace, possédant une grande tige mais très peu de feuilles. Ses grosses fleurs, pour la plupart recourbées, apparaissent à l’été dès la seconde année. Seules les inflorescences ont un usage médicinal mais elles ne sont pas faciles à cultiver : elles exigent des soins patients et attentionnés, et un sol bien particulier.

De tout temps, l’arnica a été utilisée par voie interne aussi bien qu’externe. À une certaine époque cependant, on l’utilisait beaucoup plus comme médicament topique; aujourd’hui, elle ne peut être administrée par voie interne que sous une forme homéopathique.

Appliqué localement, il s’agit d’un remède fort populaire pour apaiser la douleur et l’enflure des ecchymoses, grâce à son action analgésique et ses propriétés curatives. Mais nous savons désormais que cette incroyable plante est également bénéfique pour traiter les douleurs arthritiques et même musculaires, ainsi que les entorses. Ses vertus inflammatoires, en application topique, ont été cliniquement prouvées.

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