Pour compenser ce gain de poids, plusieurs femmes se lancent dans des régimes drastiques. Cependant, cette pratique est souvent inefficace car l’alimentation n’est pas le seul élément responsable de ce poids excédentaire durant la ménopause.
Plusieurs pensent que les livres gagnées au cours de la ménopause sont plus apparentes car au lieu d’être réparties dans tout le corps elles stagnent au niveau du ventre - et elles sont difficiles à faire décoller de là, une fois bien installées.
Pourquoi cette prise de poids ?
Avec les fluctuations hormonales que les femmes rencontrent à l’arrivée de la ménopause, la nourriture est traitée de façon différente. Le métabolisme physiologique (la vitesse à laquelle le corps brûle les calories) est diminué, ce qui signifie que le corps accumule plus de calories qu’il n’en brûle. Cette situation se corse si en plus, il y a diminution de la dépense énergétique (moins d’activités actives, moins d’exercices). On dénote qu’en moyenne à la ménopause, les femmes dépensent de 100 à 200 calories de moins par jour.
Aussi, lors du passage à la ménopause, surtout si la personne est stressée, la production de l’hormone « cortisol » augmente. Et lorsque les niveaux de cortisol sont élevés, le corps accumule de la graisse au niveau…du ventre.
Petits changements à apporter
Plusieurs femmes tentent de lutter contre la prise de poids. Voici quelques consignes pour aider à prévenir le gain de poids et éviter qu’il ne s’accumule :
- L’alimentation joue un rôle important pour éviter la prise de poids
- Favoriser une alimentation équilibrée riche en protéines. Les protéines aident à maintenir un poids santé car elles stabilisent la glycémie et augmentent la sensation de satiété.
- Diminuer les légumes à haute teneur en amidon et favoriser les fruits faibles en sucre, comme les poires et les baies.
- Inclure jusqu’à 30 g de fibres alimentaires par jour : elles régularisent le taux de glucose dans le sang et abaissent jusqu’à 25 % les taux de ghréline, une hormone produite par l’estomac et qui stimule l’appétit.
- Les régimes drastiques ont des effets vicieux. Bien souvent après une perte de poids importante, il est fréquent de voir un gain de poids qui est supérieur au poids perdu initialement. Bref, on gagne plus de livres qu’on en perd au bout du compte. Le maintien d'un régime alimentaire sain est une option plus efficace et plus saine.
- Gardez vos muscles en forme !
Des muscles tonifiés sont plus efficaces pour brûler les calories. La masse musculaire diminue graduellement avec l’arrivée de la ménopause et fait place à la graisse. Raffermir les muscles est plus efficace pour maintenir son poids qu’une diète sévère. De plus, faire de la musculation amène une dépense calorique qui peut durer jusqu’à deux heures après la séance. Pour diminuer le ralentissement du métabolisme, il est important de préserver sa masse musculaire. - Exercice
L'exercice est la façon la plus efficace pour brûler des calories. La natation, le vélo ou la marche font le plus grand bien. - Remèdes à base de plantes
Plusieurs femmes recherchent un remède à base de plante pour aider à perdre du poids. Il est important de se rappeler qu'un remède à base de plantes ne peut pas enlever le poids pour vous, mais il peut être utilisé comme aide supplémentaire à un régime hypocalorique contrôlé. - Le petit-lait : un superaliment !
Un des éléments importants pour lutter contre la prise de poids est la santé du système digestif. Molkosan favorise la digestion et en plus, il procure des minéraux organiques faciles à assimiler …et plus on obtient de nutriments de notre nourriture, moins l’appétit se fait sentir !
Il est important de se rappeler que le gain de poids peut avoir un impact sérieux sur le mode de vie et la santé. La prise de poids ou la difficulté à perdre du poids peuvent également être les symptômes d'un problème de santé sous-jacent, telle qu’une faible fonction thyroïdienne, qui devrait être traité par un médecin.
Référence:
St-Pierre DH, Rabasa-Lhoret R et al. Fiber intake predicts ghrelin levels in overweight and obese postmenopausal women, Eur J Endocrinol. 2009 Jul;161(1):65-72.