Quels sont les principaux macronutriments?
Si vous vous intéressez un tant soit peu à la nutrition, vous avez sans doute déjà entendu le terme « macro » à un moment ou à un autre. Il s'agit des principaux composants de tous les aliments, dont les glucides, les lipides et les protéines, grâce auxquels le corps peut fonctionner. Ces macronutriments sont décomposés chacun à leur manière pour fournir les éléments de base qui serviront de carburant aux différents systèmes biologiques.
- Glucides : Il s'agit des principaux fournisseurs d'énergie pour l'organisme; il importe toutefois de savoir que les glucides ne sont pas tous égaux. Nous allons voir comment les glucides simples peuvent engendrer une sensation de fatigue au lieu de vous énergiser, comparativement aux glucides complexes.
- Lipides : Ces macronutriments ne sont pas solubles (vous remarquez que bien souvent, ils flottent); ils procurent des acides gras qui sont fractionnés puis transformés en énergie.
- Protéines : Sans les protéines, nous serions privés de bon nombre d'acides aminés essentiels aux milliers de réactions chimiques différentes qui se produisent dans le corps. ON peut citer en exemple la tyrosine, qui est convertie en T4 (une hormone thyroïdienne), à la mélanine (un pigment de la peau), ou encore la dopamine et la norépinéphrine (hormones de l'humeur).
Un apport équilibré de tous ces macronutriments, sauf exception pour des conditions particulières, vous aidera à rester en bonne santé. Certains aliments sont toutefois plus bénéfiques que d'autres et on doit se méfier de ceux qui ont tendance à siphonner notre énergie, comme ceux dont il est question ci-dessous.
Qu'entend-on exactement par « aliments énergivores »?
Certains aliments, regorgeant dans bien des cas de glucides simples et de gras saturés, laissent l'organisme sur sa faim. Les glucides simples, par exemple, sont formés de chaînes courtes qui sont rapidement décomposées et utilisées par le corps. Les glucides complexes sont des chaînes beaucoup plus longues; comme leur traitement exige plus de temps, ils nous rassasient plus longtemps entre les repas.
Les gras saturés sont également problématiques en ce qu'ils sont associés à une légère augmentation du risque de maladie du cœur. L'adjectif « saturés » signifie qu'ils peuvent se serrer les uns contre les autres, ce qui explique pourquoi ils demeurent à l'état solide à la température ambiante. C'est le cas du beurre et de l'huile de coco, entre autres; il serait très étonnant que votre médecin vous ait déjà prescrit de consommer du beurre à volonté! Les gras insaturés, quant à eux, ont tendance à être liquides à la température de la pièce en raison d'une particularité de leur structure chimique; on retrouve dans cette catégorie les huiles de cuisson.
D'après la recherche, la consommation de gras saturés au lieu de gras non saturés pourrait fournir une protection contre les maladies cardiovasculaires et aider à réduire l'inflammation.
Voici quelques aliments énergivores à consommer le moins possible ou à éviter totalement :
- Pain blanc. Même s'il est enrichi, ce type de pain est considéré comme ayant un indice glycémique élevé. Cela veut dire qu'il libère son énergie (le peu qu'il possède) très rapidement. Vous pouvez vous attendre à une montée d'énergie suivie d'un coup de barre.
• Optez plutôt pour du pain à base de grains germés. - Smoothies prêts à boire. De nombreuses boissons fouettées vendues dans le commerce sont bourrées de sucres ajoutés pour leur donner un goût plus agréable.
• Préparez vos propres boissons; vous pourrez ainsi contrôler ce qu'elles contiennent et en personnaliser le goût comme voulez. Inspirez-vous de nos recettes de smoothies! - Aliments-minute. Ces produits ne portent pas l'appellation « minute » sans raison : il ne s'écoule en effet que très peu de temps entre le moment où vous passez votre commande et celui où vous la recevez au guichet du service à l'auto. Mais ce n'est pas la seule raison : une fois avalés, ces aliments pauvres en éléments nutritifs sont aussi traités par le corps très rapidement!
• Essayez de vous réserver une journée pour la préparation des aliments afin d'avoir des repas nutritifs prêts à emporter au travail. - Alcool. Lorsque les boissons alcoolisées sont métabolisées, elles ont pour effet de réduire les quantités d'une précieuse coenzyme qui joue un rôle vital dans la production d'énergie pour tout le corps. L'absence de cette enzyme entraîne une sensation de fatigue. C'est ce qui explique pourquoi, lorsqu'on lève trop le coude, les lendemains de veille sont si pénibles.
• Révisez votre consommation à la baisse ou optez pour des boissons non alcoolisées. - Café. En théorie, le café peut constituer une option très saine et non calorique pour vous fournir de l'énergie pendant la journée. On doit toutefois se rappeler qu'une consommation excessive peut être néfaste, car le corps peut devenir dépendant et réclamer sa dose quotidienne. D'où les symptômes de maux de tête, de fatigue et d'irritabilité qui accompagnent le sevrage de la caféine.
• Il existe des substituts composés de chicorée, de figues et de glands, comme Bambu, dont l'arôme de torréfaction rappelle celui du café, mais sans la caféine. - Boissons énergisantes. Ces produits figurent parmi les pires éléments à inclure dans votre régime alimentaire. En effet, ces boissons contiennent souvent beaucoup de sucre et de caféine, en plus de substituts destinés à les faire paraître « saines ». Consultez notre article intitulé Les boissons énergisantes ont-elles des effets néfastes sur le cerveau?
• Le café noir ou le matcha sont des choix beaucoup plus avisés.
Une autre approche pour favoriser une bonne santé globale réside dans une alimentation variée.
Malgré tous leurs efforts, certaines personnes peuvent parfois éprouver des problèmes d'absorption ou de digestion. Dans ce cas, des suppléments alimentaires complets peuvent s'avérer fort utiles.
J'espère que vous aurez trouvé ici quelques idées de bonnes habitudes à adopter au quotidien – vous méritez d'avoir toute l'énergie nécessaire pour accomplir votre programme de la journée, et même plus!
Références:
https://ard.bmj.com/content/73/11/1949.short
https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD011737/full
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3418611/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4960974/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16277812/