Une étude à grande échelle menée au Royaume-Uni auprès de près de 4 millions de patients a démontré que les hommes sont 32 % moins enclins à consulter un professionnel de la santé. Ils ont également beaucoup moins tendance à vouloir parler de leurs préoccupations, comme le prouve une enquête téléphonique menée par la Cleveland Clinic. Sur 500 hommes, seulement 7 % ont déclaré que la santé était un sujet de discussion avec leurs amis masculins. Bien que les intervenants de première ligne soient formés pour dépister divers troubles et affections, parfois le principal intéressé lui-même ne se rend compte de rien – jusqu'au jour où il est trop tard.
Quel genre de problèmes sont davantage ignorés?
- Douleur articulaire. Pour les Canadiens qui prennent de l'âge, se réveiller avec de nouvelles courbatures et des craquements inusités n'a rien de surprenant – surtout quand on sait que plus de 20 % de la population est affectée par l'arthrite. En fait, c'est 1 homme sur 6 qui en souffre et les chiffres sont en hausse. Peu importe la région touchée (coude, poignet, hanche, genou, alouette!), le déclin de la testostérone pourrait être en cause. La testostérone aide à maintenir la densité osseuse, et lorsque les niveaux commencent à baisser, comme c'est le cas chez les personnes vieillissantes, il peut s'ensuivre des problèmes osseux et articulaires.
- Image corporelle. Très tôt dans la vie, nous sommes tous soumis à des publicités qui nous incitent à poser un certain regard sur notre corps. Que ce soit pour perdre du poids, se muscler ou prévenir les « poignées d'amour », les messages et suggestions abondent. Or, la recherche s'attarde aux problèmes d'image corporelle surtout dans la population féminine, si bien que les hommes sont moins portés à aborder le sujet. Sachant que bien souvent, les garçons en surpoids et obèses sont choisis en dernier dans les sports, on ne saurait ignorer les répercussions que cela peut avoir sur les comportements à long terme et le bien-être mental.
- Dysfonctionnement érectile. Voilà sans doute le sujet qui risque le plus d'être balayé sous le tapis... et pourtant, le problème touche plus de 3 millions d'hommes de plus de 40 ans au pays. D'innombrables raisons et facteurs peuvent contribuer au dysfonctionnement érectile, et varient d'une personne à l'autre. Des changements de la circulation sanguine, de la forme physique et du niveau d'activité peuvent être en cause, et même la santé psychologique. Cela peut éventuellement modifier la qualité de vie et avoir des conséquences négatives non seulement sur la santé mentale, mais aussi sur la santé de la relation amoureuse.
- Ralentissement du rythme. Avec l'âge apparaissent d'inévitables réalités – notamment celle que votre corps vous rappelle régulièrement, qu'on pourrait résumait ainsi : vous n'avez plus 20 ans... Cet état des lieux (!) est en partie lié à la baisse de la testostérone évoquée plus haut. Celle-ci diminue d'environ 1 % par an après l'âge de 40 ans. Il devient alors plus difficile de maintenir la masse musculaire, la densité osseuse et la libido, et cela peut même contribuer à des altérations du système nerveux. Le cœur commence également à pomper moins et l'exercice aérobique s'avère de plus en plus ardu. En avançant en âge, vous risquez de vous sentir essoufflé même en pratiquant une activité légère.
- Vergetures. Si l'image corporelle fait surtout référence à des impacts plus psychologiques, il est indéniable que la peau est sujette à des transformations. Que les vergetures soient dues à un étirement de la peau (par exemple au moment de la puberté ou lors de la prise de poids) ou à des changements hormonaux, elles sont plus fréquentes qu'on pourrait le croire. Selon une étude de 2014, elles apparaissent généralement sur les fesses et le bas du dos chez les garçons adolescents et les hommes adultes. Il a été démontré que les traitements au moyen d'un laser de faible intensité ou de dispositifs lumineux améliorent l'apparence des vergetures et réduisent l'hyperpigmentation de la peau.
- Calvitie. Selon la Canadian Hair Loss Association, environ 30 % des hommes seront touchés par la calvitie (ou alopécie androgénétique, de son nom plus savant) avant l'âge de 30 ans et 50 % des hommes le seront avant l'âge de 50 ans. Les options thérapeutiques sont multiples, allant des médicaments comme le finastéride et le minoxidil au traitement par laser de faible intensité et aux greffes capillaires. Les carences en nutriments (silicium, fer, biotine, zinc, entre autres) peuvent aussi contribuer à la perte de cheveux.
Comment apporter un soutien aux hommes qui nous sont chers?
Le fait de parvenir à discuter et à normaliser certaines de ces questions dans tous les types de médias (y compris ici!) est en lui-même un immense progrès. Cela implique de prendre conscience qu'il ne faut pas attendre que les problèmes ou les préoccupations soient devenus insupportables pour aller chercher du soutien.
En aidant votre proche à appliquer les lignes directrices canadiennes en matière de dépistage, créées par le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs, vous faites en sorte qu'il protège sa santé à long terme et qu'il ait une meilleure qualité de vie.
À titre d'exemples, le toucher rectal et le test de l'antigène prostatique spécifique permettent d'évaluer le risque de cancer ou d'inflammation de la prostate. Un produit connu sous le nom de Prostate 1 pourra apporter un soutien supplémentaire.
Au cours d'un essai de 8 semaines, les participants ont pris une capsule de 320 mg de Prostate 1 par jour et ont vu leurs symptômes s'améliorer de façon spectaculaire. Leur score IPSS (International Prostate Symptom Score) s'est amélioré de 51 %, tandis que leur capacité à « obtenir et maintenir une érection » s'est améliorée de 64 %, selon les résultats du BSFI (Brief Sexual Function Inventory).
Devrais-je m'entraîner moins afin de réduire le risque de blessure?
L'exercice et le recours au mouvement comme outil thérapeutique sont au nombre des meilleures stratégies pour maintenir vigueur et santé, sur les plans à la fois physique et mental – et ce, tout au long de la vie. Cela peut aider à atténuer la rigidité des vaisseaux sanguins, à réduire la tension artérielle, à renforcer les muscles et les os, et à combattre le risque de dépression et de trous de mémoire.
Un autre aspect à prendre en compte est l'impact d'une fracture de la hanche consécutive à une chute, qui pourrait éventuellement entraîner la mort – l'exercice peut réduire le risque de chute de 21 %. Un thérapeute du sport agréé ou un entraîneur personnel peut vous aider à établir une routine en vue d'atteindre vos objectifs.
Et contre les douleurs musculaires et articulaires qui pourraient se manifester après l'exercice, vous pouvez faire confiance au gel d'arnica A.Vogel pour obtenir un soulagement rapide. Il est cliniquement prouvé qu'il réduit l'inflammation; il stoppe également la production de collagénase, une enzyme qui détruit le cartilage, et est suffisamment puissant pour apaiser les douleurs associées à l'arthrose.
Si cet article vous a donné envie d'en apprendre davantage, nous vous suggérons de lire nos autres billets, dont celui intitulé Sexe, Prostate 1 et rock'n'roll!, où nous abordons plus en détail la question du dysfonctionnement érectile et proposons des solutions pour soutenir la libido.
References
https://arthritis.ca/about-arthritis/what-is-arthritis
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-chroniques/arthrite/vivre-arthrite-canada-defi-sante-personnel-sante-publique/chapitre-un-est-ce-que-arthrite-et-dans-quelle-mesure-est-elle-repandue.html https://journals.lww.com/dermatologicsurgery/Abstract/2014/05000/Superficial_Dermabrasion_Versus_Topical_Tretinoin.7.aspx
https://www.nature.com/articles/s41443-019-0161-8
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https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27707740/