Cette année, les choses pourraient toutefois être différentes car nous parlons aujourd’hui des moyens de faciliter la vie de votre système digestif durant la période des fêtes. Que ce soit en faisant appel aux effets stimulants d’une plante médicinale ou simplement en réduisant un peu nos portions, il est possible d’éviter les ballonnements et autres malaises au lendemain d’un repas festif.
Que se passe-t-il pendant le processus de digestion?
Dès que l’odeur d’un plat fraîchement préparé parvient à nos narines, le corps amorce la réaction du système digestif. Du pain tout juste sorti du four, une poêlée de patates douces, une dinde juteuse qu’on découpe ou un buffet de tartes assorties sont autant d’aliments qui mettent l’eau à la bouche. Littéralement.
En effet, la vue et l’odeur de la nourriture stimulent aussitôt l’activité des glandes salivaires. La salive contient une enzyme importante, l’amylase, qui fractionne les grosses molécules de sucre en fragments plus faciles à traiter. À mesure que nous mastiquons la nourriture, celle-ci se défait en morceaux de plus en plus petits, offrant une plus grande surface de travail à l’amylase.
Conscient de la présence d’aliments qui devront être digérés (alors qu’ils se trouvent encore dans la bouche), l’organisme commence aussi à accroître la quantité d’acide dans l’estomac. Cet acide gastrique poursuit la décomposition des aliments; plus il y a de particules, plus la surface en contact avec les enzymes digestives est importante.
L’estomac contient également de la pepsine, un agent qui dégrade les protéines pour en faciliter l’absorption le long du tube digestif.
De l’estomac à l’intestin
Après le passage dans l’estomac, le mélange d’enzymes, d’acide gastrique et d’aliments devient une bouillie appelée chyme.
Lorsque le chyme parvient à l’intestin grêle, la vésicule biliaire et le pancréas se mettent en action. La vésicule libère des sels biliaires qui transforment les graisses en fines gouttelettes – ce processus porte le nom d’émulsification. Le pancréas produit quant à lui l’amylase, semblable à celle qu’on retrouve dans la bouche, de même que la protéase et la lipase, qui agissent respectivement sur les protéines et les graisses.
Une hormone du nom de cholécystokinine joue également un rôle actif dans cette phase de la digestion en augmentant la sécrétion de bile et d’enzyme pancréatique.
Tout ce travail de fractionnement effectué pendant le processus digestif a pour but de favoriser l’absorption des éléments nutritifs dans l’intestin grêle.
Voyons à présent quelques moyens d’améliorer votre digestion :
Étape 1 – Servez-vous un bon verre d’eau
Est-il vrai qu’il est préférable de boire de l’eau en mangeant? Le jury est encore en train de délibérer sur la question… Le pH de l’estomac, un milieu acide, se situe normalement autour de 4-5, mais peut descendre jusqu’à 1,5 selon l’état de la fonction digestive.
Des études révèlent que chez des sujets en santé, la consommation d’un verre d’eau a pour effet de faire grimper le pH à 4 en une minute environ, mais cette valeur retombe aussitôt dans la zone plus acide de 1-2 en quelque 3 minutes. Donc, s’il y a une légère fluctuation au niveau de l’acide gastrique, celle-ci n’est que de courte durée.
L’estomac doit demeurer un environnement acide pour assurer le fractionnement des aliments, mais vous n’avez pas à craindre de diluer vos sucs gastriques pour toute la durée de votre repas si vous prenez un verre d’eau! L’hydratation est toujours souhaitable, alors levez votre verre sans arrière-pensée.
Étape 2 – Si vous voulez boire de l’eau en mangeant, assurez-vous qu’elle soit à la température ambiante ou un peu tiède
L’absorption d’eau froide implique un processus en deux temps : l’organisme doit, avant de la digérer, dépenser d’abord de l’énergie pour la réchauffer à la température du corps. L’eau froide a pour effet de « figer » en quelque sorte les cellules, qui deviennent alors un peu moins efficaces. Cela peut entraîner un fractionnement inadéquat des aliments ainsi qu’un rétrécissement des vaisseaux sanguins irriguant l’estomac.
La recherche indique que l’eau froide affecte également la rapidité du mouvement du chyme dans le tube digestif et pourrait ainsi favoriser la formation de graisses.
Étape 3 – Tenez un journal alimentaire et efforcez-vous de prendre conscience de ce que vous faites lorsque vous mangez
Tenir un journal alimentaire est un moyen formidable de contrôler notre consommation pendant les fêtes, surtout si on en prend l’habitude avant le début des festivités.
La restauration rapide a tout fait pour nous amener à manger sans vraiment y penser. On se dit « tant qu’à y être », puis on prend une viennoiserie au petit café du coin ou on commande un sandwich-déjeuner au service à l’auto pour le grignoter en se rendant au travail. Tous ces aliments prêts à emporter ne contribuent en rien à la santé du système digestif.
Dès qu’on prend conscience de la quantité et de la qualité des aliments qu’on ingère, il est possible d’envisager la mise en place d’habitudes plus saines. On a observé que les personnes ayant un pourcentage plus élevé de gras corporel faisaient des choix alimentaires moins réfléchis et avaient tendance à manger machinalement.
Il a par ailleurs été démontré que les personnes qui mangent de façon consciente ont une plus grande maîtrise de leur impulsivité, ce qui leur permet de résister à la tentation de manger pour d’autres raisons que de satisfaire leur faim.
Ces personnes affichent également moins de brusques montées de glycémie après un repas, phénomène qui peut mener à un coma alimentaire dans les cas extrêmes et qui est donc particulièrement à craindre lors des ripailles du temps des fêtes.
Étape 4 – Ajoutez quelques probiotiques à votre menu avant le réveillon
Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour éviter le petit bedon des fêtes? Les probiotiques sont bénéfiques à plus d’un titre, notamment grâce à la bactérie Bacillus coagulans, qui augmente l’absorption des protéines et réduit la période de récupération musculaire. Certaines souches, par exemple Bifidobacterium, atténuent les ballonnements et les crampes car elles ne produisent pas de gaz pendant la fermentation. D’autres espèces sont plus « réactives », dirons-nous, et laissent derrière eux un… vent de malaise.
Étape 5 – Faites appel aux plantes qui peuvent aider à digérer les aliments plus efficacement et réduire les ballonnements que souvent la bonne chère laisse en souvenir
Vous trouverez dans ce cas votre meilleur allié en boldo. Cette plante contient un composant actif, la boldine, qui aide à traiter le dysfonctionnement du foie tout en protégeant celui-ci à long terme.
Vous vous demandez peut-être ce que vient faire le foie dans tout ceci? C’est que cet organe est responsable de fabriquer la bile, laquelle contribue à émulsifier ou fractionner les graisses de même qu’à traiter les nutriments absorbés dans l’intestin grêle. Lorsque le foie devient paresseux, il peut s’ensuivre une accumulation de gras sur la paroi intestinale interne, ce qui peut entraîner rapidement des troubles digestifs.
En plus de la formidable plante qu’est le boldo, un produit tel que Complexe Digestion renferme de la dent-de-lion, du chardon-marie et de l’artichaut. Cet heureux mélange est le gage de saines et joyeuses fêtes, sans qu’il soit nécessaire de prendre quoi que ce soit d’autre. Alors allez-y, festoyez et profitez des précieux moments qui vous sont offerts.
Références:
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